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Des vacances mouvementées... de Don d'ARCEUS



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» Auteur : Don d'ARCEUS - Voir le profil
» Créé le 01/08/2010 à 12:45
» Dernière mise à jour le 05/07/2012 à 10:26

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Les Poké-humains
Lorsqu'elle s'éveilla, Célinda eut envie de fuir : elle ressentait la présence de deux personnes hostiles près d'elle. Il s'agissait en fait d'Éliana et de Vitalio, assis sur une chaise en face du lit qu'elle occupait. Célinda les fusilla du regard. Elle se sentait tout à coup si lourde qu'elle doutait de pouvoir se mouvoir. Elle parvint néanmoins à s'asseoir sur le bord de son lit.

« Tu m'entends Célinda ? l'interrogea son ancienne amie.
– Bien sûr que je t'entends ! Pourquoi voudrais-tu donc... »

La jeune fille eut le souffle coupé par son amie qui s'était ruée sur elle et l'avait enlacée.

« Comme tu m'as manquée ! sanglota Éliana.
– Comment ai-je pu te manquer alors que ça ne fait que quelques heures que j'ai été inconsciente ? »

Vitalio et Éliana échangèrent un regard. Vitalio prit finalement la parole, après un long silence :

« Tu veux dire que... enfin, de quoi te rappelles-tu ?
– Je... je me souviens être tombée dans l'eau et puis... et puis je me suis réveillée, pourquoi ?
– Tu penses donc t'être évanouie dans l'eau et l'instant d'après, tu étais ici, en train de te réveiller, dans ton lit ?
– Euh... Oui, pourquoi ?
– Eh bien, disons que ça ne s'est pas vraiment passé comme ça... dit Éliana.
– Comment ça s'est passé alors ?
– Ta... Éliana t'a fait du bouche-à-bouche... Tu avais presque retrouvé le chemin de la vie, mais Éliana n'avait plus de souffle, alors... j'ai pris la relève.
– Tu veux dire que tu m'as...
– Oui, en quelque sorte, acquiesça Vitalio, en rougissant légèrement. Mais... le principal n'est pas là... »

Tu veux rire ! aurait dit Célinda, si elle avait eu le cœur à plaisanter.

« Je t'ai ramenée chez toi, nous t'avons soignée...
– Tu n'arrêtais pas de pleurer... On aurait dit une fontaine... commenta Éliana, la mine triste.
– Et puis, lorsque nous avons voulu changer les pansements tu t'es levée. Tu as buté dans les meubles puis tu t'es précipitée à l'extérieur. Mais j'avais eu le temps de t'y devancer. Je t'ai barré le chemin, tu m'as foncé dedans, tu as eu le souffle coupé, tu t'es reprise, tu m'as repoussé et tu es sortie. Tu t'es arrêtée. Tu n'avais nulle part où aller. Tu t'es retournée et... et tu t'es évanouie... Nous t'avons ramenée dans ton lit, nous t'avons soignée et tu t'es réveillée... »

Célinda dévisagea tour à tour ses deux amis. Elle se rappelait, maintenant. En revanche, elle ne comprenait pas pourquoi elle avait réussi à bousculer le jeune homme.

« Je... c'est probablement parce que tu... tu es en train de devenir... comme moi, balbutia Vitalio, en réponse à sa question muette.
– Mais... Pourquoi ?
– Je... aucune de mes hypothèses n'est vraiment... correcte.
– Dis toujours.
– Tes parents sont-ils "spéciaux" ?
– Tout dépend ce que tu entends par "spéciaux". Mis à part le fait qu'ils soient absents la plupart du temps, non...
– Est-ce que ce sont tes vrais parents ? As-tu été adoptée ou... quelque chose de ce genre ?
– Comment ça ?
– Non, laisse tomber... Mon hypothèse ne tient pas la route, de toute façon...
– Quelle hypothèse ? »

Vitalio envisagea un instant d'éluder la question, mais le regard que lui lançait Éliana lui conseillait de répondre à sa question – évidemment, elle aussi voulait savoir – et puis... elles étaient ses amies. Toute question de leur part méritait réponse.

« Eh bien... Je... Je pense que je suis ce qu'on pourrait appeler un Poké-homme... et toi... enfin vous... des... Poké-femmes.
– N... nous ? firent en chœur les deux jeunes filles.
– Oui, vous deux, confirma le garçon, recouvrant son habituelle assurance. L'une de mes hypothèses réside dans le fait que nos mères soient des humaines et que nos pères soient en fait des êtres mi-Pokémons mâles, mi-hommes...
– Et... ta deuxième hypothèse, c'est l'inverse ?
– Non... Je sens plus la réalité comme ça : mère humaine, père moitié Pokémon moitié humain...
– Mais... pourquoi ?
– Je le sens, c'est comme ça... Peut-être que ça me semble plus... enfin, vous savez, les bébés de deux Pokémons sera toujours de la même espèce que la femelle, non ? Voilà, c'est la raison qui me fait penser ça. Après, c'est vrai que cette hypothèse ne tient pas totalement la route dans le sens où nos mères sont des humaines et non des Pokémons... j'ai une autre hypothèse qui vous paraîtra peut-être plus probable – enfin, peut-être pas... –. La transformation dont nous avons fait l'objet ou dont nous faisons l'objet – je ne sais pas si elle est déjà achevée, ou même si elle s'achèvera un jour – résulte peut-être d'un trop plein d'émotions ; moi j'étais tout le temps seul. Toi, Célinda, tu étais plutôt seule avant que j'arrive, quand tu m'as vu, tu as été bouleversée, quand je suis parti également et puis le mystère qui nous entoure n'a fait qu'aggraver ton mental.
– Et... moi ? demanda timidement Éliana.
– Tu m'as vu. Et je suis encore là. J'ai une troisième et dernière hypothèse qui ne nous concerne que tous les deux, Célinda et moi ; il s'agit d'un retour aux sources un peu particulier. Peut-être que si Éliana l'effectuait elle-aussi, elle deviendrait comme nous.
– Alors pourquoi attendre ? s'enquit l'intéressée, enthousiasmée.
– Tu ne sais pas ce qui t'attend...
– Qu'importe ! Le résultat est devant mes yeux – c'est vous ! – et il est... plutôt alléchant. Allez, en route ! s'exclama la jeune fille en sortant de la chambre.
– Il reste un dernier problème à régler, murmura Célinda à l'attention de Vitalio. Pourquoi as-tu réussi à m'embrasser ?
– Ce n'était pas un vrai baiser...
– Pourquoi ? répéta la jeune fille.
– Peut-être parce que tu étais inconsciente... Ou peut-être parce que nous ne sommes plus si différents...
– Des hypothèses, toujours des hypothèses... À quand leur vérification ? »

Vitalio s'était attendu à cette question. Elle lui fit tout de même un choc. Célinda en profita pour se rapprocher du jeune homme...

« Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Éliana est encore là... et puis nous avons d'autres choses à faire... dit précipitamment le jeune homme en se levant et en quittant la chambre.
– Tu ne pourras pas toujours fuir, Vitalio... s'écria Célinda, puis à elle-même : enfin, tout du moins je l'espère... »

Une larme perla au coin de son œil qu'elle essuya distraitement. Elle sortit de sa chambre et le rattrapa.

« Vit... Vitalio. Je suis désolée de t'avoir bousculée tout à l'heure...
– Pas de problème... » dit le jeune garçon.

Célinda entendit alors le jeune garçon penser, sans vraiment s'en rendre compte :

« Mais ce n'est pas ce que tu veux me dire... »

Célinda répondit, de vive voix, à moitié énervée :

« Non, effectivement, ce n'est pas vraiment ce que je voulais te dire... »

Le jeune garçon tourna la tête vers son interlocutrice. Il comprit alors qu'elle avait lu dans ses pensées, comme lui lisait dans les siennes.

« Je... je voulais te demander de me pardonner pour... tout ce que j'ai fait... je n'ai pas toujours été très... droite avec toi... tu perçois mes pensées, tu sais ce qui me taraude à chaque instant, je ne supporte pas ça mais je m'y suis résignée... Non, ce que je voulais, c'était te demander de tout recommencer de zéro. Je voulais que tu oublies toutes ces peines que j'ai pu te causer à travers moi... Je... Mais je sais bien qu'on ne peut pas oublier le passé comme ça. Je me suis dit que... que... que tu m'aimerais peut-être plus si on recommençait depuis le début... sanglota-t-elle en se réfugiant dans les bras de Vitalio. Mais je... tu ne m'aimes pas... Alors ça ne servirait à rien de repartir de zéro. Cependant, autre chose m'occupe l'esprit, reprit Célinda en se défaisant de l'étreinte à peine esquissée par le jeune homme. Je... pourquoi Éliana veut-elle devenir une Poké-femme ?
– Ce n'est pas à moi que tu dois poser la question...
– Mais tu la connais mieux que moi ! Tu connais ses pensées !
– Tu fais erreur, là. Tu la connais mieux que moi. Tu es son amie d'enfance !
– Mais... nous ne sommes plus amies.
– Elle n'est plus une amie pour toi, mais pour elle, tu l'es toujours. Certes, tu as peut-être revêtu une importance moindre depuis mon apparition, je veux bien te l'accorder, mais vous n'en restez pas moins des amies... »

À moitié convaincue, Célinda décida tout de même de poser la question à Éliana.

« Eh bien... j'ai décidé de devenir comme vous parce que, comme je suis maintenant recherchée par ces mêmes personnes qui vous traquent, je dois savoir me défendre. Et le fait de devenir une Poké-femme pourrait alors se révéler utile, non ? Bon, bien sûr, je ne te cache pas que si cela peut me permettre de me rendre encore plus proche de Vitalio, je fonce...
Encore plus proche ?
– Je te rappelle, au cas où tu l'aurais oublié, que nous ne sommes encore que des amis, lui et moi...
– Oui mais... Il y a tellement plus d'amitié entre toi et lui qu'entre toi et moi...
– Tu es aveugle ou quoi ? plaisanta Éliana.
– Je... Pourquoi ?
– Bon, c'est vrai qu'il te... comment dire... que vous avez plus de mal à parler mais... ses regards en disent long... »

Éliana lui avait répondu de façon si sincère que Célinda en pleura de honte.

« Qu'y a-t-il Célinda ?
– Je fais une bien médiocre amie... avoua-t-elle tandis que son amie s'approchait d'elle pour la prendre dans ses bras. Non... laisse-moi... Je ne mérite pas ton réconfort...
– Qu'est-ce que tu racontes ?
– Je... j'ai été jalouse de toi... Si... si jalouse... je ne mérite même pas d'être ton amie... J'ai cru que tu... qu'il...
– Oh, mais ce n'est pas impossible... évidemment, si tu n'avais pas déjà mis ton grain de sable, ça l'aurait peut-être été un peu moins, mais bon... » ironisa Éliana.

Un sourire sur le visage triste et humide de Célinda apparut. Le spectacle aurait presque été comique si leurs vies n'étaient pas en danger. Éliana prit Célinda dans ses bras, la câlinant, lui murmurant des mots doux, comme une mère, comme une sœur, comme... une amie.

« Bon, on y va les filles ou il faut encore attendre ? »

Les intéressées tournèrent simultanément la tête vers le garçon, signe d'une complicité retrouvée.

« On y va ! » dirent-elles en même temps.

Les trois amis se mirent en route pour la forêt, seul réel lien avec la nature pour eux – le plus proche, tout du moins. Sur le chemin, Célinda se demanda si elle était réellement une Poké-femme comme l'avait dit Vitalio.

« C'est vrai, après tout, je n'ai pas l'impression d'avoir changé... et je ne suis pas capable d'exploser comme lui, ou d'une quelconque autre capacité... » songea-t-elle.

Elle ne doutait pas de la véracité du récit que ses amis lui avaient fait ; comment aurait-elle d'ailleurs pu ? Leurs paroles avaient eu un indéniable accent de vérité. Mais elle voulait une preuve, du concret. Le fait qu'elle puisse lire dans les pensées de Vitalio l'intriguait, certes, mais ce n'était pas quelque chose de très... étrange, si on s'attendait à être doté de pouvoirs comparables à ceux du jeune homme. Elle cessa aussitôt de réfléchir à son identité lorsqu'elle se rendit compte que le garçon pouvait avoir saisi ses pensées. Celui-ci semblait cependant ne pas les avoir perçues car il avançait devant elle, à la hauteur d'Éliana, lui murmurant des mots à l'oreille. Célinda les rattrapa, ayant soudain peur de les perdre.

Ils marchèrent en silence, chacun laissant vagabonder ses pensées – les deux jeunes filles faisaient toutefois attention à garder un minimum de contrôle sur elles, puisqu'elles étaient susceptibles, à tout instant, d'être captées par Vitalio. Lorsqu'ils se furent enfoncés suffisamment dans la forêt pour ne pas éveiller les soupçons d'éventuels passants, le petit groupe s'arrêta.

« Et maintenant ? s'enquit Éliana.
– Eh bien, maintenant, il suffit de laisser ton instinct prendre le contrôle... » lui expliqua Vitalio.

Célinda nota qu'il avait utilisé un impersonnel ; il avait donc très certainement capté la réflexion qu'elle avait eu un peu plus tôt à l'aller. Par conséquent, il avait sûrement projeté de leur enseigner à toutes les deux la manière de s'y prendre sans qu'Éliana s'en aperçoive. Célinda remercia pensivement le jeune homme pour l'attention qu'il lui portait et laissa son instinct la guider, ses sens vagabonder au gré de leur volonté.

Le silence tomba sur la forêt, comme avant leur arrivée, seulement ponctué par le bruit de la brise se glissant entre les feuilles et les arbres. Les compagnons restèrent immobiles un long moment, les yeux fixés dans le vide ou les paupières closes. Leurs cheveux et leurs vêtements ondulaient doucement sous l'emprise de la brise.

Au bout d'un long moment, Célinda refit surface dans le monde réel. Elle n'y arrivait pas ! Elle paniqua intérieurement. Elle se souvint trop tard que Vitalio percevait chacune de ses pensées. Le jeune homme s'était tourné vers elle et la fixait de ses incroyables yeux couleur d'améthyste.

« Tu peux le faire... » lui disaient-ils.

Célinda acquiesça, puis elle s'immergea dans un état second. Mais elle ne se leurrait pas : pourquoi y arriverait-elle maintenant et pas avant ? Soudain, elle sentit un poids la quitter tandis qu'un mot s'immisçait lentement dans son esprit. Un mot. Et tellement plus. Un trésor. Oui, un trésor. Un trésor que les hommes avaient depuis longtemps oublié. Ou pour lequel certains d'entre eux – mais si peu – se battaient encore...

Liberté.

Célinda fut prise d'un vertige sans commune mesure. Ce mot renfermait une infinité de possibilités qui aurait suffi à faire vaciller le plus prompt des hommes. Elle avait beau avoir le souffle court, elle était heureuse, comme jamais elle n'avait été heureuse auparavant. Elle jeta un coup d'œil vers Vitalio ; elle ne comprenait pas pourquoi elle y était parvenue, mais la persévérance à laquelle l'avait incitée le jeune homme lui avait permis d'être heureuse, et elle lui en était reconnaissante. Celui-ci fixait, intrigué, Éliana. Célinda reporta alors son attention sur son amie. Ce qu'elle vit la terrifia.

Les contours de la silhouette d'Éliana perdaient peu à peu de leur netteté. Les couleurs de ses vêtements et de sa peau devinrent également floues, si bien qu'à la voir, on avait l'impression de porter des lunettes défaillantes. Peu à peu, les contours se reprécisèrent, tout comme les couleurs.

Ce n'était plus la même Éliana qui se tenait devant Vitalio et Célinda, et pourtant si. Elle était devenue une belle jeune femme. Si belle que Célinda en rageait intérieurement... Toutes les imperfections de son visage, de son corps avaient été gommées pour donner une impression de symétrie bluffante. Elle avait le teint si bronzé qu'on aurait pu se demander si elle venait tout juste d'aller bronzer sur une plage proche secrète, qu'elle seule connaissait. Ses yeux ainsi que ses vêtements avaient pris une couleur mauve qui ressemblait à s'en méprendre à celle des yeux de Vitalio. Célinda tourna la tête vers le garçon et découvrit, stupéfaite, que celui-ci tremblait. Il avait grand peine à maîtriser ces tremblements, et pourtant il essayait. Célinda se demanda soudain si son amie ne cherchait pas à le séduire ; cette dernière lui avait pourtant affirmé quelques instants plus tôt que...

« Non... Elle n'essaye pas... de me charmer... confirma Vitalio d'une voix tremblante, en écho à ses pensées.
– Mais... Pourquoi est-elle... comme ça, alors ?
– Je... Fais-moi un peu confiance ! Ce n'est pas du tout ce que tu crois... C'est... elle a pris l'apparence de ma... de ma mère...
– De... ta mère ? Mais... pourquoi ?
– Je... je... Chaque Poké-humain a une destinée. Cette destinée est annoncée lorsque tu deviens le Pokémon qui sommeille en toi...
– Pour peu que j'en aie un...
– Arrête ! Tu en as un !
– Je...
– Pourquoi t'obstines-tu à te mentir ? Tu as bien entendu un mot dans ton esprit, non ?
– Si tu parles du...
– Non, ne me le dis surtout pas !
– Je... Pourquoi ? »

Soudain, le garçon avait bondi. Comment pouvait-on sauter si loin sans élan ? Le jeune homme se trouvait à présent devant Éliana qui le prit sans aucune hésitation dans ses bras. Vitalio sanglota alors, pendant qu'Éliana, qui avait toujours l'apparence de sa mère, le berçait, lui murmurait des mots rassurants dans l'oreille pour le consoler. Si Célinda s'interrogeait sur la nature de ces mots doux, elle n'y pensa plus dès qu'elle se rendit compte qu'une fois de plus, sa jalousie était non-fondée. Comme pour approuver son attitude, Vitalio lui lança un regard compatissant. Il discuta quelques instants avec sa mère, puis s'en retourna près de Célinda, toujours aussi ému par cette retrouvaille inattendue. La jeune fille avait quelques questions à lui poser, mais elle se contint ; ce n'était ni le moment ni l'endroit. Les contours et les couleurs de la nouvelle apparence d'Éliana vacillèrent de nouveau tandis que Célinda contemplait, intriguée, le changement s'opérer. Quelle apparence allait donc à présent prendre son amie ? À peine s'était-elle posé la question qu'Éliana était redevenue elle-même. Cependant, son amie semblait épuisée et allait s'évanouir. Vitalio, encore sous le choc, semblait ne pas se rendre compte de ce qui se passait, aussi Célinda se précipita-telle vers son amie pour lui éviter une chute brutale. Elle ramena ensuite Éliana chez elle suivie du jeune homme, puis Célinda déposa doucement son amie sur son lit et se rendit dans le salon où s'était installé le garçon.