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Des vacances mouvementées... de Don d'ARCEUS
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Informations
» Auteur : Don d'ARCEUS - Voir le profil» Créé le 27/07/2010 à 09:33
» Dernière mise à jour le 27/07/2010 à 09:33
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Des retrouvailles bien brèves
Elle n'avait pas su pourquoi elle n'était pas restée près du jeune homme. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle n'avait pas eu le choix.
Les minutes s'étaient égrenées, des heures s'étaient écoulées, des jours entiers avaient passé. À rester cloitrée entre les murs de sa maison. À rester sans nouvelles du garçon. Une certitude avait pulsé en elle, mais elle avait refusé d'y croire. D'où était venue cette soudaine immaturité ? Elle-même n'aurait pas su le dire…
Pourtant, plus elle y avait pensé, plus elle s'était dit que le garçon l'avait abandonnée. Elle n'avait même pas su son nom… Et puis, la description qu'elle aurait pu en faire – dans le but de le rechercher – n'aurait rien eu d'objectif. Du moins, c'était ce qu'elle pensait mais qu'elle refusait d'admettre. Ce qu'elle avait peut-être eu raison de faire ; en effet, plus elle avait essayé de se le remémorer, plus ses sentiments avaient influé sur la vision qu'elle en avait eu, pour, paradoxalement, en donner une vision plus juste.
Elle avait toujours évité de penser aux yeux d'un violet si sombre qui étaient les siens. Le regard qui en émanait avait effectivement troublé la jeune fille à tel point que seulement en l'imaginant, elle se retrouvait déroutée. Elle avait également évité d'imaginer son visage, il était si anormal, il avait quelque chose de troublant comparé à ceux que Célinda avait déjà vus ; il dégageait en effet une impression de puissance sauvage que ses bras finement et pourtant si peu musclés semblaient démentir. Son torse n'avait lui non plus rien à envier à ceux des hommes qui pratiquaient la musculation depuis longtemps ; en effet, bien qu'il ne fût pas aussi gonflé en tablettes de chocolat que ceux d'un athlète, on devinait aisément un torse naturellement musclé. Et puis il y avait cette démarche si gracieuse, si sauvage… si peu humaine. Tout comme cette voix…
Célinda avait longtemps hésité à revenir dans la forêt, là où elle avait aperçu l'étrange cabane puis, voyant que le jeune homme ne revenait pas de lui-même à elle, elle avait décidé d'aller elle-même à sa rencontre. Elle s'était donc mise en route pour la forêt. Elle avait ensuite quitté le sentier pour la forêt sauvage, empruntant le même chemin qu'avant. Quelle n'avait pas été sa surprise lorsqu'elle avait remarqué que plus une planche ne s'était trouvée au-dessus d'elle ! Elle s'était affaissée, à quatre pattes, cherchant elle n'avait su quoi… Peut-être quelque chose à quoi se raccrocher, pour ne pas devenir folle…
« C'est… c'est impossible ! Comment… Je n'ai quand même pas rêvé avoir vécu cette rencontre ! » avait-elle désespéré.
Elle avait alors perçu un infime mouvement à la périphérie de son regard. Elle avait tourné la tête, s'était rendue compte qu'elle pleurait, s'était essuyé les yeux. Une forme. Encore. Célinda l'avait regardée s'approcher. Si vite, et pourtant si lentement comparée au jeune homme. Tiens, où était-il donc passé celui-là ? Une torpeur inexplicable s'était peu à peu emparée de la jeune fille. Soudain, il avait été là. Entre elle et la forme. Célinda s'était alors évanouie, sans raison aucune, un sourire sur les lèvres. Il avait toujours été là…
Elle s'était éveillée dans son lit. Elle avait aussitôt ressenti son absence comme un coup de poing dans l'estomac. De nouveau, il l'avait abandonnée. De nouveau, elle s'était retrouvée seule. Elle s'était remémoré les événements récents, s'était demandé ce qu'était donc cette forme qui, dans ses souvenirs, était assez floue. Et puis cette transe qui l'avait envahie, l'empêchant de savourer le retour de cet étrange jeune homme, d'où était-elle venue ? Au souvenir de celle-ci, elle s'était à nouveau emparée d'elle. Elle s'était à nouveau évanouie, impuissante.
Les minutes s'étaient égrenées, des heures s'étaient écoulées, des jours entiers avaient passé. À rester cloitrée entre les murs de sa maison. À rester sans nouvelles du garçon. Une certitude avait pulsé en elle, mais elle avait refusé d'y croire. D'où était venue cette soudaine immaturité ? Elle-même n'aurait pas su le dire…
Pourtant, plus elle y avait pensé, plus elle s'était dit que le garçon l'avait abandonnée. Elle n'avait même pas su son nom… Et puis, la description qu'elle aurait pu en faire – dans le but de le rechercher – n'aurait rien eu d'objectif. Du moins, c'était ce qu'elle pensait mais qu'elle refusait d'admettre. Ce qu'elle avait peut-être eu raison de faire ; en effet, plus elle avait essayé de se le remémorer, plus ses sentiments avaient influé sur la vision qu'elle en avait eu, pour, paradoxalement, en donner une vision plus juste.
Elle avait toujours évité de penser aux yeux d'un violet si sombre qui étaient les siens. Le regard qui en émanait avait effectivement troublé la jeune fille à tel point que seulement en l'imaginant, elle se retrouvait déroutée. Elle avait également évité d'imaginer son visage, il était si anormal, il avait quelque chose de troublant comparé à ceux que Célinda avait déjà vus ; il dégageait en effet une impression de puissance sauvage que ses bras finement et pourtant si peu musclés semblaient démentir. Son torse n'avait lui non plus rien à envier à ceux des hommes qui pratiquaient la musculation depuis longtemps ; en effet, bien qu'il ne fût pas aussi gonflé en tablettes de chocolat que ceux d'un athlète, on devinait aisément un torse naturellement musclé. Et puis il y avait cette démarche si gracieuse, si sauvage… si peu humaine. Tout comme cette voix…
Célinda avait longtemps hésité à revenir dans la forêt, là où elle avait aperçu l'étrange cabane puis, voyant que le jeune homme ne revenait pas de lui-même à elle, elle avait décidé d'aller elle-même à sa rencontre. Elle s'était donc mise en route pour la forêt. Elle avait ensuite quitté le sentier pour la forêt sauvage, empruntant le même chemin qu'avant. Quelle n'avait pas été sa surprise lorsqu'elle avait remarqué que plus une planche ne s'était trouvée au-dessus d'elle ! Elle s'était affaissée, à quatre pattes, cherchant elle n'avait su quoi… Peut-être quelque chose à quoi se raccrocher, pour ne pas devenir folle…
« C'est… c'est impossible ! Comment… Je n'ai quand même pas rêvé avoir vécu cette rencontre ! » avait-elle désespéré.
Elle avait alors perçu un infime mouvement à la périphérie de son regard. Elle avait tourné la tête, s'était rendue compte qu'elle pleurait, s'était essuyé les yeux. Une forme. Encore. Célinda l'avait regardée s'approcher. Si vite, et pourtant si lentement comparée au jeune homme. Tiens, où était-il donc passé celui-là ? Une torpeur inexplicable s'était peu à peu emparée de la jeune fille. Soudain, il avait été là. Entre elle et la forme. Célinda s'était alors évanouie, sans raison aucune, un sourire sur les lèvres. Il avait toujours été là…
Elle s'était éveillée dans son lit. Elle avait aussitôt ressenti son absence comme un coup de poing dans l'estomac. De nouveau, il l'avait abandonnée. De nouveau, elle s'était retrouvée seule. Elle s'était remémoré les événements récents, s'était demandé ce qu'était donc cette forme qui, dans ses souvenirs, était assez floue. Et puis cette transe qui l'avait envahie, l'empêchant de savourer le retour de cet étrange jeune homme, d'où était-elle venue ? Au souvenir de celle-ci, elle s'était à nouveau emparée d'elle. Elle s'était à nouveau évanouie, impuissante.