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Voyages d'un capitaine vers les flots de junkolusa



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» Auteur : junkolusa - Voir le profil
» Créé le 14/09/2009 à 20:28
» Dernière mise à jour le 14/09/2009 à 20:51

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La faille dans le plan
Les pirates sortirent leurs pokéball. De nombreux pokémon eau se jetaient dans la mêlée. Mara et Pierre s'occupèrent des deux pokémon volants.
-Jungko, go !
-Steelix, vas-y !
Le guerrier arboricole commença à frapper son ennemi avec sa Lame-Feuille mais sa technique était basée sur les sauts et l'esquive. Comment voulez vous esquiver dans un couloir et vous agripper à de la roche ? Jungko s'accroche aux troncs, pas aux pierres. Heureusement, Steelix était aussi de la partie. Son corps massif l'empêchait d'esquiver mais sa résistance lui permettait d'encaisser les coups. Il ne pouvait pas frapper, la grotte étant trop étroite pour bien manœuvrer.
-Steelix, Crocs-Givre !
Le serpent d'acier occupant le plus d'espace, il mordit les deux parents qui s'enfuirent rapidement, suivis de leur progéniture.

Les pirates venaient de sortir de la grotte. Ils se retrouvaient sur le flanc de la montagne, à mi chemin du sommet. Une source d'eau coulait entre la glace constituant le chemin. Il commençait à faire très froid et un blizzard se leva.
Deux Momartik affrontaient un Mammochon sans faire attention aux voyageurs frigorifiés accidentellement. Heureusement pour eux, le chemin les conduisit rapidement dans une grotte également constituée de glace.
-Il fait meilleur ici.
-Ouais mais cette fois, pas de bruit !
Le chemin était beaucoup plus large et parfois de grosses cavités abritaient de nombreux pokémon adaptés aux basses températures. Les Cochignon ronflaient, les Oniglali les regardaient avec méfiance, les Lippoutou faisaient de gracieux mouvements et les Blizzaroi s'abritaient dans leurs cachettes.
En évitant de déranger les habitants, les pirates atteignirent soudain le sommet.

Un immense dôme de glace recouvrait le ciel, tellement épais qu'il ne laissait presque pas passer la lumière du soleil. Une fois de plus, un petit sanctuaire permettait de poser la plume argentée et une fois de plus, un pokémon vivait ici.
Le magnifique oiseau de glace était replié au milieu d'un nid de glace. Sa magnifique queue était repliée contre son corps et ses plumes étincelaient. L'eau contenue dans l'air gelait au contact du pokémon, expliquant pourquoi l'air était si sec.
Mara se dirigea vers l'autel pour y déposer la plume. Lorsqu'elle l'en retira, elle était glaciale. Lors du retour, Mara marcha silencieusement mais une plaque de verglas l'attendait traîtreusement. La capitaine fit une culbute avant de tomber sur le sol. Mara se releva et regarda autour d'elle.

Artikodin dormait toujours, roucoulant comme un pigeon au lieu de ronfler. Il n'avait pas été dérangé mais mieux valait ne pas s'attarder dans l'antre glaciale. Mara sortit mais elle prit appui sur une pierre qui fit un imperceptible craquement. Le groupe sortit et redescendit plus rapidement car ils avaient glissés et dévalaient les grottes sur les fesses.
Une fois les zones gelées passées, ils reprirent leur descente en étant de bonne humeur. Ils rejoignirent la forêt avant de reprendre tranquillement leurs canots pour remonter sur l'Esprit de l'Océan.

Pendant qu'ils s'amusaient sur le pont du navire, la petite fissure créée involontairement par Mara s'élargit. La glace se craquelait et la petite fissure s'étendait. Elle s'arrêta lorsque la base d'un des piliers soutenant le dôme se fissura. Le bruit échappa provisoirement à l'ouie du pokémon légendaire qui dormait toujours. Peu à peu, la fissure s'étendait lentement vers les autres piliers retenant le toit au dessus de la tête d'Artikodin.

Mara se coucha fourbue, les jambes endolories et les fesses martyrisées par la glissade. Elle s'endormit et rêva. Elle se rappela la conversation avec sa mère. Le vaisseau maudit n'avait pas encore été vu, mais c'était probablement car elle n'avait pas approché le centre du triangle formé par les temples.
La jeune femme se réveilla, impatiente de se rendre sur l'île abritant de dernier temple. Elle se prépara en vitesse avant de préparer l'expédition. Elle vit que l'île était protégée par de grandes falaises encerclées de récifs infranchissables. Seul un accès permettait d'atteindre l'île et son navire dut manœuvrer le long de dangereux bancs de coraux.

L'équipage sortit et se lança à l'assaut de l'île. Cette fois ci, la seule végétation était constituée de buissons et d'une garrigue à la corse. Les pokémon y vivant étaient en majorité des insectes qui bourdonnaient autour d'eux. Les nids de Dardargnan étaient heureusement éloignés mais les Melocrik faisaient un de ces vacarmes avec les Coxyclaque.
Mara et son équipage avançaient sous le soleil de plomb qui les frappaient et elle se sentait fourbue. La sueur trempait ses cheveux et elle atteignit la grotte avec joie. L'ombre la rafraîchissait et elle fit une pause de quelques minutes.

La traversée de la grotte débuta mais ne fut pas des plus aisées. La chaleur commençait rapidement à se faire sentir dans cette grotte à l'atmosphère sèche. Le chemin fut barré par un Rhinoferos enragé. Le mastodonte de pierre fit tourner sa corne, indiquant qu'ils étaient entrés sur son territoire. Mara sortit Laggron qui rafraîchit l'atmosphère en projetant des gouttes froides sur le groupe en sueur.
-Laggron, fais attention. Si il te charge, tu dois l'esquiver ! Il n'y a pas de seconde chance !
Rhinoferos poussa un cri grave, indiquant sa fureur et prépara son attaque. Il allait lancer l'Eboulement mais avec des rochers pointus et acérés. Laggron repoussa les rochers avec son pistolet à eau, sauf un qui se planta dans l'épaule de Mara, la repoussant contre la paroi.
Elle se retint de hurler lorsqu'elle vit le pokémon ennemi préparer une roulade vigoureuse.
-Es … quive !
Le poisson obéit et le rhinocéros continua sa course folle pendant des centaines de mètres après la sortie de la grotte.

Mara s'effondra en gémissant, le pal de roche toujours fiché dans son épaule. Pierre se rua vers elle pour la soigner. Il retira le morceau de roche avant de lui ôter sa chemise. Mara gémit avant de s'évanouir, de multiples points blancs devant les yeux. Pierre utilisa la trousse de secours pour soigner sa capitaine.
Celle ci naviguait dans son inconscient et elle vit une forme familière soulager sa douleur. Cette personne devant elle la guérissait et caressait sa peau avec une infinie douceur. Mara la vit, sa peau blanche comme l'ivoire, ses cheveux roux flamboyants et ses grands yeux.
-Ondine …