Valesse, le sort des ombres de Kuro-wanwan

L'œuf n'avait toujours pas éclos et Seth, le futur dresseur de Valesse – le nom du Noctali étant décidé à l'avance – se demandait comment il faisait pour ne pas devenir fou. Le matin de ce jour-là, il vit un jeune homme différent d'à l'habitude dans le miroir de sa salle de bain de ses appartements – il était le fils de la grande prêtresse tout de même! Il semblait plus mature, moins fantasque. Il avait l'air de moins en moins gamin, même si à dix-neuf ans, il avait gardé le visage d'un adolescent. Il avait des cheveux noirs, dont des mèches retombaient sur ses yeux océans, des yeux si tristes, fades, sans vie.
Après avoir pris une douche, il passa encore une demie heure à regarder l'œuf avant de se dire qu'il avait assez retardé son départ. Il le glissa dans son sac et prit la route, seul, enfermé dans sa solitude.


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Tout ça lui crevait le coeur. Les « Mes Sympathies », « Mes condoléances » et autres... Opale n'en pouvait simplement plus!
Et ces groupies du beau ténébreux d'argenta venues de loin qui la pointait du doigt en se demandant pourquoi elle ne pleurait pas alors qu'ils avaient vécus ensemble toute une histoire d'amour, lors de leur voyage... L'une d'elle qu'elle connaissait bien pour être bête comme ses pieds, s'approcha en reniflant. Elle pleurait et avait l'air si outrée.
- Comment oses-tu! Tu ne pleures même pas, c'est ton copain! s'offusqua Loretta.
Opale la regarda, avant qu'elle n'ajoute :
- Tu ne le méritais même pas! Tu ne l'aimais même pas! Foutue pétasse!
Toute l'assemblée, dont les parents du défunt, regarda la jeune fille éplorée et l'autre qui tenait la main de Sammy, qui se demandait comment réagir. Finalement, Opale rit tristement, et dit d'une voix tremblante :
- Traite-moi de pétasse, de pute, de salope ou de ce que tu veux, moi j'm'en fou... tout ce que je veux, c'est pleurer, mais je suis beaucoup trop orgueilleuse et il y a tant de gens... j'ai peur qu'ils croient que je fasse semblant ou que je ne sois pas si triste. J'ai presque envie de mourir, tant mon âme est déchirée. De toute façon, mon coeur ne me sers plus à rien. Il est cassé, brisé. Irréparable.
Loretta resta bien silencieuse, et couina :
- Je suis désolée. Tu n'es pas une pétasse.
Puis elle alla se rasseoir et Sammy tira Opale à l'extérieur, puis lui dit :
- Si tu veux pleurer, vas-y. J'te jugerais pas.
Et la jeune fille pleura son amoureux mort, sa raison de vivre...


Petit blabla: Encore BEAUCOUP TROP court à mon goût !! xD J'en reviens pas, je fais toujours des critiques sur la "courtesse" des chapitres des autres mais je suis pas fotue d'en faire moi-même des longs... faut dire que quand je mkanque d'inspiration je coupe souvent ça court. Mais bon, on est pas là pour parler de mes gros et ignobles défauts. Au prochain chapitre, mes chers lecteurs :D