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Le Projet Orion - Réalité parallèle de ABE



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Informations

» Auteur : ABE - Voir le profil
» Créé le 07/12/2008 à 15:07
» Dernière mise à jour le 23/04/2009 à 12:05

» Mots-clés :   Aventure   Fanfic collective   Présence d'armes   Région inventée

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Chapitre 6: Disqualifiée pour cause de vortex ? [YumeArashi]
« Le challenger Marine Flaver est en seconde position, c'est incroyable ! annonça une voix dans les hauts-parleurs.
- Bientôt, je serai première mon pote ! »

Marine se pencha en avant. Elle allait battre tous ces prétentieux qui avaient prédit sa défaite ! Quelques mètres.... Elles y étaient presque ! La cavalière commençait à ressentir les effets douloureux de cette longue chevauchée : deux heures de secousses, de tout-terrain, de bonds et d'esquive. Ça c'était du sport !
De le sueur dégoulina de son front, ses mains devenaient désagréablement moites et pour couronner le tout elle était quasiment aveuglée par le brouillard terreux. « Saloperie de poussière. Acharne toi qui quelqu'un d'autre ! » Dans les tribunes, les gens criaient « Marine ! Marine ! » à tue tête, galvanisés par cette course palpitante, plus encore par la remontée impressionnante de la jeune femme qui ne partait, il faut le dire, pas du tout en favorite. Elle jeta un bref coup d'œil à une grande affiche où elle était représentée, tenant un fer en argent souriant doucement, Ponyta derrière elle au milieu des autres participants. Elle se trouvait belle sur cette publicité. Elle l'était mais jamais elle ne s'en était rendue compte.
Un jet d'eau la ramena à la réalité de son combat. Un Tortank mal luné et son dresseur tentaient de la ralentir.

« Hé ! Bande d'enfoirés, va ! GrozYeux en arrière Ponyta !
- Aie confiance ! »

Ces mots résonnèrent dans sa tête, ils avaient le don de l'apaiser. Marine sourit. Ponyta exécuta l'attaque et elle eut l'effet escompté : le pokémon qui leur collait au train trébucha lourdement, écrasant au passage les membres de son équipier. Donnant toute son énergie pour tenter de rattraper l'Onix qui les précédait d'une demie douzaine de mètres, la jument galopait, encore et toujours, méprisant les contraintes du terrain et évoluant avec l'adresse et l'élégance d'une comète. Elle accéléra brusquement... Nous atteignons les sommets de le vitesse, c'était palpitant. J'aperçus la ligne d'arrivée. Tout se jouait maintenant. Une illusion ? Le temps ralentit..

Trois secondes...
Deux...
Une....

*SHIOURMF*

Il y eut un explosion dans le ciel : celle ci libéra des éclairs, des gerbes d'étincelles orangées qui convergèrent avec violence vers la monture et sa cavalière. Elle s'affola et tenta de les éviter. Pourquoi semblait-elle être la seule à les voir ?
Ce fut d'ailleurs la dernière chose à laquelle elle put penser. Les éclairs allaient la foudroyer, c'était inévitable. Elle se cacha les yeux et attendit le choc. Il n'y eut pas d'impact mais elle se sentit happée et tout devint obscurité.


Nom : Flaver
Prénom : Marine
Sexe : Féminin
Age approximatif : 16 ans
Signe particulier : Une cicatrice au bras droit.
Autres : Jeune fille assez audacieuse qui a du mal à accepter la défaite et n'aime pas voir ses amis vaincus. Très attachée à son Ponyta - grâce à laquelle elle a renoué avec le monde des Pokémon qu'elle a tant fui par le passé. Toutes deux ont parcouru un très long chemin, elles se font totalement confiance et pourraient donner leur vies sans hésiter. Séparés de ses deux camarades, Sébastien et Lionel, elle se sent perdue, car elle a une sainte horreur et une peur dévorante de se retrouver seule... Un tantinet provocatrice, se la jouer en mode "je-vais-vite-et-je-te-dépasse" lui plaît pas mal.
D'un autre côté, elle reste une jeune fille très sensible aux malheurs des autres et supporte difficilement la tristesse, le mal-être ce qui la pousse à aller au devant des autres, récoltant souvent des injures ou des cris quand la personne qu'elle tente de consoler n'a pas envie de parler. Très altruiste et généreuse. S'attache vite, volonté de protéger les personnes auxquelles elle tient.
Fic d'origine: Un long parcours [YumeArashi]
Dans le monde duquel elle vient : Se destine à devenir championne de course et désire participer au CRCP (« Championnat Régional de Course Pokémon ») à Safrania. [Fic en cours...]
Pokémon : 2 au moment où elle est parachutée ici : Ponyta et Magicarpe.


Une lumière orangée. Le vide. Le sol. Froid. Dur. Un poids qui lui coupe le souffle. Le silence.

« Ponyta... Retire ton sabot de ma figure S'IL TE PLAÎT !! »

La jument s'exécuta sans se presser, amusée par la marque de fer qui ornait la joue gauche de sa dresseuse. Marine releva péniblement, secoua ses longs cheveux acajou, remit en place son bandeau, se débarrassa des épaisses lunettes qui cachaient et protégeaient ses grands yeux verts et massa le bras sur lequel elle était tombée, en pestant : elle allait devoir faire un mini séjour chez les infirmières du CRCP et Dieu savait qu'elle détestait ça. Elle sourit tout de même en repensant aux cris d'encouragements que le public lançait peu de temps auparavant. Cet instant de joie s'enfuit aussi vite qu'il avait pu apparaître.

« Où sommes nous, bordel ? J'allais gagner !! ».

Marine scruta les environs : elle se sentait très mal dans l'obscurité. Elle siffla... Le bruit se répercuta contre les parois de ce qui était apparemment une grotte, se perdit quelques secondes plus tard. Pas de réponse.

« Si j'avais pu naître nyctalope... soupira t-elle, en rongeant l'ongle de son index.
- Hiiii...
- Hein ? - Marine haussa un sourcil, le visage transformé en un point d'interrogation vivant. - J'ai dit "nyctalope" pas... ce que tu penses que j'ai dit m'enfin passons. »

Ponyta renacla, satisfaite de sa mini pique et fit augmenter la puissance des flammes de sa crinière. La jeune fille plissa les yeux pour tenter d'apercevoir quelque chose au milieu dans la caverne à travers les résidents locaux, les ténèbres.

« Y'a quelqu'un ?! »

Sa voix connut le même sort que le sifflement. La jument trotta de ci, de la, explorant le lieu. Elle se sentait prisonnière tout comme sa dresseuse, blessée aussi : son amour propre en avait prit un gros coup, elle n'aimait pas ça. Avoir été expulsée de la course revenait à l'abandon volontaire lorsqu'elles auraient pu et même dû vaincre l'ennemi. Marine lui ôta les mots de la bouche, mots que la jument n'aurait jamais pu prononcer même si elle l'avait désiré.

« Bon sang ! On allait gagner cette foutue course ! Je sens que je vais... »

Le réflexe premier de l'individu bestial envahi par la colère est de frapper quelque chose ou tout du moins de chercher ce qu'on appelle un "défouloir", un machin qui peut être tapé dans tous les sens, physiquement ou mentalement, dans le but d'exorciser les peines, les douleurs... en se faisant encore plus mal dans le cas présent, car Marine était douée. Elle s'approcha vaillamment d'un mur sec tel un chevalier en culotte courte qui s'avance pour occire le vilain dragon en boites de conserves de la kermesse de L'Ecole des Petits Dresseurs en... plus trash. Elle allait se faire mal, mais qu'importait ? "Vanitas vanitatum et omnia vanitas". Au moment où son poing heurta le pan de roche, une violente explosion se fit entendre. La jeune femme ouvrit la bouche pour ne pas que ses tympans explosent et se jeta au sol en hurlant à Ponyta de faire pareil. Cela dura une dizaine de secondes puis le calme revint.

« C'est moi qui ai fait ça ? » demanda t-elle, les yeux ronds comme des soucoupes.

Incrédule, elle pressa sa main ensanglantée contre sa poitrine et fut écrasée par Ponyta que l'explosion avait soufflée. Instinctivement cette dernière s'était placée devant sa dresseuse, l'écrabouillant de ses trois cent cinquante kilos au passage. « Je dois protéger sa vie, peut-importe le reste. » Tel avait été son raisonnement.

Lorsque la poussière soulevée retomba totalement, les acolytes distinguèrent un point coloré, vif et mobile. La jument allait bien et toutes deux se mirent en marche vers le lieu qui semblait être à l'origine de la perturbation. Lorsqu'elles furent à une distance raisonnable, Marine reconnut un petit garçon qui gigotait frénétiquement, vêtu d'un affreux peignoir pelucheux rose. A ses côtes se tenait une jeune fille couverte d'une robe de chambre de la même couleur, plus distinguée cette fois ci. Paniquée, elle hurlait qu'un homme qui se trouvait sous des décombres venait de se réveiller.

« Qu'est-ce que c'est que ce plan de barges ? Où est-ce qu'on est bon sang ? »

La cavalière s'approcha davantage, poussée par la peur que quelqu'un puisse être en danger près d'elle. Elle se mit à presser le pas suivie de près par Ponyta : d'autres humains, et qui plus est, semblaient aussi désorientés qu'elle.

« Qu'est ce qui se passe ici ?! » fit-elle en voyant l'état d'un jeune garçon à terre.

Les deux adolescents se regardèrent un bref instant, ne sachant que dire, ou sélectionnant leurs mots peut-être. Ponyta pinça les naseaux, ajouta à ce rictus menaçant un air très mauvais et se redressa, laissant le loisir aux interlocuteurs d'apprécier sa taille, plus qu'imposante pour un Pokémon de son espèce.

« Corf corf ! Hein ? »

Le jeune homme maintenant assis par terre reprenait connaissance et balbutiait déjà quelques mots...


A suivre...