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Smirnoff, 2ème recueil de Domino



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Informations

» Auteur : Domino - Voir le profil
» Créé le 30/10/2008 à 15:12
» Dernière mise à jour le 11/06/2009 à 06:56

» Mots-clés :   Humour   Johto   Romance   Sinnoh

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084 - De Beaufort à Smirnoff, Troisième Partie
« La guerre ! C'est une chose trop grave pour la confier à des militaires. »
(Georges Clémenceau)

Partie 3
Etienne et Jonathan s'avancèrent et observèrent Estelle. Elle semblait sur une chaise de torture digne du film « Saw ». Bâillonnée, attachée, menacée par un étrange engin sous sa chaise. Etienne était abasourdi.
-En… Enfoiré !
-Ce n'est pas gentil ce que tu dis là… marmonna Antoine. C'est ta sœur quand même.
Jonathan grimpa sur le piédestal, immédiatement repoussé par une Psyko de Roigada.
-Nan-nan. Pas bouger. Couché !
Jonathan retenta le coup pour être rejeté une fois de plus.
-Putaiiiin…
-Toi, je me fiche bien de ton sort… Mais TOI, SMIRNOFF ! Je n'aurais d'yeux que pour toi une fois que la bombe sous le siège de ta sœur aura explosée !
-Bombe ?!
Jonathan regarda le siège. Il regarda Estelle qui pleurait. Etienne observa les pupitres.
« Des traces de combat… Elle aura essayé de le retenir… »
-Et dans une bonne vingtaine de minutes, elle va exploser… Tic-tac, tic-tac…
-SALE ENFOIRE DE MERDE !!!!
Furieux, Jonathan sortit Metang, Magnezone et Porygon2.
-Tu vas CREVER ! Magnezone ! Tonnerre !!
Le Pokémon envoya la décharge vers Roigada qui la détourna avec Psyko, dans la direction d'Estelle.
-NON !!!
Jonathan rappela Magnezone ce qui eut pour effet d'annuler l'attaque.
-Pfiou…
-HAHAHA ! VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE !! Sinon d'assister impuissants à la mutilation que je réserve à cette pauvre Estelle ! Ca lui apprendra à me résister de la sorte et à commettre des actes aussi orduriers à mon encontre !!!
Etienne hocha la tête.
-Tu es le plus fort. Pas de soucis là-dessus…
Antoine sourit.
-Merci de le reconnaître !
-Vraiment balaise. Non, vraiment… J'abdique. Tu as gagné.
Jonathan grommela.
-Tu veux une tarte, toi aussi ?!
-Ca va, John. Un peu de calme.
-DU CALME ??? COMMENT VEUX-TU…
Une explosion se déclara et fit sursauter tout le monde. Estelle se tourna vers Roigada derrière lequel venait de se dérouler une Destruction de la part de Simon, le Foretress.
-Bon à retenir : La flatterie est une diversion efficace contre toi.
Antoine sourit.
-Vous serez des adversaires idéaux…
Jonathan grimpa sur l'estrade et se dirigea vers Antoine qui sortit Florizarre. Le Pokémon repoussa Jonathan en le prenant avec une liane et le posant dans les gradins.
-Mais…
Etienne grimpa à son tour. Antoine sourit.
-Soit tu t'en prends à moi, soit tu essaies de libérer ta sœur. Tic-tac…
Etienne regarda sa sœur, abasourdi.
« Désamorcer une bombe ?! »
-Si c'est une blague elle est de très mauvais goût ! grommela le prof.
-Ce n'est pas une blague. Ton père était bien démineur, non ? Si les gènes se sont bien transmis, tu devrais faire des merveilles… Ou pas ! BOUM !
Etienne sentit son sang bouillir. Mais il devait garder son sang froid. Sinon…
Florizarre lâcha Jonathan qui, lui, était incapable de contenir sa rage.
-J'AI ENVIE DE T'EXPLOSER LA TETE !!! TU M'ENTENDS ?
Antoine ricana.
-Attends au moins qu'Estelle explose ! L'odeur de brûlé de ma tête et de ses fesses sera si agréable !
-Ta gueule putain !!! geignit Etienne qui cherchait à voir s'il pouvait couper un fil.
Les Pokémon de Jonathan vinrent le rejoindre.
-Bien ! Toi ! Tu es soi-disant amoureux de cette femme alors qu'elle n'a jamais aimé que moi…
-Autant que lécher un Cradopaud… grogna Etienne.
-J'peux me défendre, merci ! cria Jonathan.
-Haha ! Vous êtes trop drôles. Si seulement Estelle avait accepté ma proposition de mariage, nous n'en serions pas là…
-Tu vas la fermer !!! cria l'adjoint.
-TU vas la fermer ! sourit Antoine. Estelle m'a fait trop de mal. Je ne peux plus reculer !
-Elle t'a fait quoi, au juste ?! s'étonna Etienne tout en vérifiant les boitiers.
-Elle a tué un Galopa pour m'accuser de sa mort et me discréditer à jamais.
Etienne regarda Estelle, stupéfait.
-Quand maman disait que tu cachais bien ton jeu, elle était à peine euphémique !
Estelle semblait désolée. Etienne la regardait, hésitant entre le blâme qui lui venait en tête ou le pardon immédiat.
-Euh… Je vais te laisser ce bâillon, quelques minutes.
Estelle ferma les yeux, sentant que son frère n'était pas prêt à lui pardonner ça. Son regard se porta sur Jonathan.
-Monsieur Ludges !! A nous !
-Tschhh….
-Notre combat s'annonce grotesque car d'après mes informations vous êtes un piètre dresseur.
-Va te faire mettre !
-Quelle est la nature exacte de vos rapports avec Estelle ?!
-Ta gueule, Beaufort ! grogna Etienne.
-Ne sois donc pas vulgaire, Etienne. Je suis ton futur beau-frère, peut-être ! sourit Antoine.
-Non, c'est Jonathan.
Estelle regarda son frère, étonnée. Jonathan haussa les sourcils.
-Jonathan est mon futur beau-frère. Un mec qui colle ma sœur sur un siège explosif a autant de chances de devenir mon beauf que Barbra Streisand de devenir un jour une bonne actrice.
-La vie peut changer ! Elle est pleine de surprises ! sourit Antoine.
-Pas pour Streisand !
-Je ne corroborais pas ta métaphore stupide ! La vie est parfois surprenante !
-Oui, par exemple, tu pourrais perdre contre mon beau-frère.
Jonathan regarda Etienne qui s'échinait à désamorcer le siège.
« Je prends note, Smirnoff… Et je conçois quel honneur tu me fais là… »
-Ok, trouduc !! Je suis prêt à t'exploser !! grommela l'adjoint.
-Oh, mais je ne veux pas me battre. Te voir enrager me suffit.
On frappait à la porte haute.
-Oncle Antoine ! poussait une voix plaintive.
Etienne s'étonna tout en restant à ses boitiers.
« Penny ?! »
-Que… PENELOPE ! VA-T'EN ! grogna Antoine.
-Oncle Antoine !! Je t'en prie, ne fais rien de mal !!
Jonathan regarda Antoine.
-Quel oncle peut être assez vache pour faire ça à sa propre nièce… Se présenter comme un immonde bourreau ! Séquestrer une femme comme ça !
Antoine regarda Jonathan.
-Moi au moins je n'ai jamais tué personne !!
Jonathan sourit.
-Justement, vous n'êtes jamais allé aussi loin dans l'horreur. Moi si !
Antoine sembla déstabilisé. Jonathan sourit.
-Alors… Ta nièce est une garce au point que tu lui fasses de la peine à ce point là ?!
-Ne… traite pas ma nièce de…
-Alors ne traite pas cette femme comme ça !
-C'est autre chose ! J'ai le droit de régler mes comptes !
-De façon aussi minable, non.
-Que me conseillerais-tu ?
-Le dialogue.
-ON NE PEUT PAS PARLER avec Estelle, elle est trop méchante, trop furieuse, c'est un démon, une traitresse ! C'est un démon !
-Il t'a bien cerné basiquement… marmonna Etienne en direction de sa sœur.
-Ouais c'est ça… Et ta sœur ? cria Jonathan
-LAISSE MA SŒUR EN DEHORS DE CA !!!! RHAAA !
Antoine envoya Ninjask, Etouraptor et Florizarre au combat. Jonathan ressortit Magnezone.
-Tu voulais te battre ?! BATTONS-NOUS !!!!

Les juges de la commission Smirnoff étaient bien embarrassés. Ils devaient se plier aux ordres de cet homme sous peine de voir de terribles secrets sur eux révélés à leurs proches.
-C'est horrible ! Nous ne pouvons pas faire ça !
-Que préconisez-vous ?! Si ces choses là viennent à se savoir…
-Il ne mettra pas sa menace à exécution…
-Oh que si ! Cet homme avait l'air d'être du genre prêt à tout.
-On ne peut donc rien faire ?!
On frappa à la porte.
-Oui ?
On entra. Il s'agissait de Lionel Maloney.
-Bonjour messieurs. Détective Lionel Maloney.
Les juges s'étonnèrent.
-J'enquête sur… un vol de dossiers qui aurait eu lieu dans un cabinet d'avocats. Je souhaiterais vous poser quelques questions.
Les juges se regardèrent.

Lionel s'en retourna au commissariat ou il était stagiaire.
-Maloney ! Encore sur cette stupide affaire de vol de dossiers ?!
Lionel regarda son chef.
-Il y a plusieurs points troublants dans cette affaire. Un nom revient très souvent… Antoine de Beaufort.
Le chef regarda Lionel, intrigué.
-De Beaufort ?! Tu as bien dit « De Beaufort » ?
-Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Le chef parut perplexe.
-Euh… De Beaufort, c'est le nom de jeune fille de… La commissaire en chef, madame Fellinton !
Lionel se leva de son siège.
-Quoi ? La patronne est de sa famille ?!
-Ouais… Viens.
-Attends… t'es sur ?!
-Ouais, t'inquiète, si t'es avec moi ça passera.

-Madame le commissaire ?
La policière se tourna vers son inspecteur et vers le commis Maloney, un grand espoir de la police locale.
-Que puis-je pour vous ?
-Euh… Mon stagiaire est sur une affaire qui concerne un Antoine De Beaufort…
Elle hocha la tête.
-Euh je vois oui… Il faut que je me dépêche, ma fille Penny va sortir de cours… Elle est en troisième année à l'académie !
L'inspecteur hocha la tête. Lionel proposa ses évidences.
-Euh… Antoine est votre…
-Frère. C'est mon frère.
-D'accord… Euh, est-ce qu'il est… spécial ? Il est quelque peu louche, du genre à se mêler des affaires des autres ?
La commissaire sourit et regarda le supérieur de Lionel.
-Il va jamais droit au but ce petit gars, hein ?
-C'est pour ça que je l'adore !
Lionel sourit.
-En fait, madame la commissaire, je pense que votre frère est un fou dangereux. Un psychotique de classe A, à enfermer au plus vite. Je le crois du genre à piétiner des vies sans aucune conscience de faire le mal. Je pense que votre frère est… Un mélange amusant de Ted Bundy et Jeffrey Dahmer ! Sauf que ses meurtres à lui sont d'ordre moral ! Il… ouvre des brèches dans les vies des gens et s'efforce de les déranger le plus possible pour en tirer quelque chose, un peu comme quand on suce un berlingot, ou quand on veut obtenir la dernière lampée de dentifrice, il presse le tube et…
-Wowowowo !
Lionel regarda la commissaire, surpris.
-Mitch ! Fais-moi sortir ce petit con ! TOUT DE SUITE !
-Quoi… Euh…
-T'as essayé !
-Mais…

-Tu es en stage, Lionel. Tu n'es pas censé résoudre ton premier cas de psychotique…
-La vie est un ensemble de cas. Nous sommes tous des cas. Cas social, cas de divorce, cas de conscience… Je suis sur que ce type n'est pas net.
-Tu n'as que vingt-six ans ! Tu es trop jeune et inexpérimenté pour…
-Vous…
Lionel regarda son inspecteur droit dans les yeux.
-Votre femme vous bat ! Elle vous frappe !
L'inspecteur s'étonna.
-Je le sais parce que vous avez des pansements aux mains, des pansements discrets que vous retirez le soir avant de partir du travail, de plus vous êtes stressé quand une femme vous approche, et vous avez baissé le portrait de votre famille sur votre bureau, ça fait UN MOIS qu'il est caché, et surtout vous ramenez vos repas tout droit du kébab du coin alors que vous vivez à cinq minutes du commissariat, donc vous n'osez pas rentrer chez vous ! Vous êtes un mari battu !
L'inspecteur resta effaré.
-T…T….T…
-J'ai une excellente intuition. N'espérez pas me tromper. J'ai été reçu avec la note maximale à la partie criminologie dans l'examen d'entrée à l'école de police ! Je suis un bon flic, alors… ne ramenez pas ce que je dis à des inexactitudes de débutant !!
L'inspecteur soupira.
-T… Tu as des problèmes en ce moment, toi ?
Lionel sourit. Il avait vu juste.
-Ouais. J'ai vécu une rupture déchirante.
Lionel releva ses poignets et montra des pansements. Il s'était tailladé il y a peu semble t-il.
-Vraiment… déchirante.


-Euh… Inspecteur, vos poignets sont à l'air libre ! souffla Jake.
Lionel regarda ses cicatrices. Il les recouvrit de sa montre.
« C'est un miracle que Norbert ne les ait pas remarqué… et que Linda ne m'ait pas posé de questions. »
-Ca va en ce moment, M'sieur Maloney ?
Lionel hocha la tête.
-J'me soigne comme je peux. Tout baigne.
-J'ai toujours l'impression que vous avez la tête ailleurs…
-Oh, je repense à mes amours passées.
Jake hocha la tête.
-Vous êtes… un épicurien, c'est ça ?
-Tout a toujours été mal dans ma vie. Je n'ai… jamais su prendre le bien là ou il était. Depuis cinq mois je vis un truc merveilleux avec une fille…
-Ah oui… Comment elle s'appelle… Linda, c'est ça ?
-Ouais. La deuxième meilleure relation que j'ai eue avec quelqu'un.
-Ouah… Si je pouvais vivre un truc pareil !
-Ca t'arrivera, Merridew.
-Euh… si Linda c'est votre deuxième, qui est la première ?
Lionel eut un sourire mystérieux.
-Mon premier grand amour… Je ne l'oublierais jamais vraiment. Cinq ans de vie commune, ça ne s'oublie jamais.

Norbert, Eddy et Gisèle arrivèrent près de la salle d'histoire, passant près d'un type avec un Melokrik qui écoutait du Rammstein à fond sur un baladeur.
-Euh, monsieur… C'est interdit !
-Laisse, Eddy ! marmonna Norbert. C'est pas vraiment le moment…
Les trois arrivèrent sur les lieux. Linus semblait indécis. Andrew et Penny étaient assis contre un mur, lui la rassurant.
-Linus !
Le proviseur se tourna vers Norbert, Eddy et la directrice.
-Norbert juste ciel !!
Les deux hommes se livrèrent une accolade.
-Par cent fois je me suis demandé ou vous étiez et si vous alliez bien !! grommela le proviseur.
-Et moi donc, Linus.
-Vous allez bien ?! Vous avez pleuré ?!…
-Oui… Petits soucis sans grande importance maintenant !
-Je vous dois une fière chandelle, Norbert ! Votre Evoli m'a sauvé d'un grand tracas !
-Ah oui…
-Hm-Hmm…
Norbert et Linus regardèrent Eddy. Linus lâcha les épaules de Norbert.
-Quoi qu'il en soit nous sommes face à une situation extrême… Je voulais entrer mais… Cette jeune fille est la nièce d'Antoine, et elle refuse qu'on se jette sur lui comme des brutes…
-Mon oncle n'est pas un monstre… pleurait Penny. Mon oncle n'est pas un monstre…
Norbert, Gisèle et Eddy regardèrent la jeune femme.
-Pitié… Ne lui faites pas de mal… Mon oncle n'est pas un monstre.

-Close Combat !!!
Etouraptor fonça sur Magnezone.
-Bouclier !
Le Pokémon magnétique contint l'attaque de l'aigle.
-Vent Argenté ! Tranch'herbe !
Ninjask et Florizarre s'en donnèrent à cœur joie. Metang s'interposa et contra les attaques. Jonathan s'efforçait de garder le contrôle de la situation, n'étant pas un pro du combat en escalier. L'adjoint plaça une clé dans la queue de Porygon2. Le Pokémon se vit pousser des ailes et devenir un avion de chasse.
-Misérable Jean Valjean de pacotille !
-J't'écoute pas ! grommela Jonathan. Rafale Psy, Luminocanon et Tonnerre !
Porygon2 attaqua les ennemis avec un tir en rafale. Metang chargea l'énergie dans un bras et frappa Florizarre d'un tir lumineux électromagnétique. Magnezone électrocuta Etouraptor d'une décharge envoyée par l'antenne. Les trois adversaires reculèrent.
-Voyons ce que mon séjour chez les tuteurs de niveau Platine a donné ! Etouraptor ! Canicule !!
Les ailes de l'aigle s'enflammèrent. Jonathan écarquilla les yeux. Il réagit illico.
-Motisma ! Dans l'annexe, vite !
Le fantôme sortit de sa Pokéball et fonça vers l'annexe. Jonathan et ses Pokémon arpentèrent l'amphithéâtre, esquivant le vent brûlant.
Etienne tentait méticuleusement de désamorcer la bombe qui menaçait de frapper sa sœur. Laquelle cherchait son pardon des yeux. Etienne la regardait, peu enclin à jouer les pères pardons.
-Tu sais que je croyais que tu étais une fille bien… Je croyais en toi, j'ai toujours su que tu deviendrais une grande personne…
Estelle sembla soupirer.
-…je cherchais à te protéger, moi… et toi tu as tué un Pokémon… juste pour te venger de lui !... Tu es ma sœur mais là… Je sais pas si je pourrais te pardonner ça…
Estelle baissa les yeux, attristée. Jonathan se coucha au sol pour esquiver le vent brûlant.
-Ouarg !!! T'es malade !!
Antoine ricana.
-Et vous monstrueusement faible ! Canicule, de nouveau !!
Etouraptor agita ses ailes enflammées. Soudain, il prit une violente douche. Antoine se tourna vers une machine à laver sur pattes.
-Que…
Etienne pouffa de rire, voyant Motisma muté en machine à laver asperger l'amphithéâtre d'un Hydrocanon bien placé. Florizarre tenta une attaque Fouet Liane, mais elle ne réussit qu'à accroître le débit d'eau. Jonathan sourit, grimpa jusqu'au sommet de l'amphithéâtre.
-C'est pour ça qu'on a des machines à laver dans les annexes… songea Etienne.
-Tonnerre !!
Magnezone et Porygon2 attaquèrent Etouraptor, trempé, qui s'écroula au sol, sous les yeux effarés d'Antoine.
-I… Immonde personnage !!
-Caca nerveux !
-Vous… Monstre ! Je vois que les dégénérés s'accouplent entre eux !!
Etienne fronça les sourcils. Jonathan fit grise mine.
-VEGE ATTAK !!!
L'ancien prisonnier redirigea ses Pokémon vers le plafond alors que la salle s'encombrait de grosses racines. Motisma sortit de la machine à laver.
-Ninjask ! Taillade !!!
Le Pokémon insecte fonça dans les fourrés et larda Jonathan d'égratignures.
-Waaaargh !!!
-Jonathan !! cria Etienne.
-Toi, désamorce cette bombe ! Sinon…
Etienne regarda Antoine, méprisant.
-Toi, au moment ou elle est libérée, je te démonte !
-Démonte d'abord la bombe, on en reparle après ! Si tu n'exploses pas avec comme ton cher papa ! gloussa Antoine.
-Connard… grogna Etienne en se concentrant difficilement sur la bombe.
-Bombaimant !! cria Jonathan.
Mais la pluie de billes métalliques l'atteignit lui plus que Ninjask.
-Ouch !!
-Vent argenté !!
A travers la forêt de branches épineuses, Jonathan était touché par les attaques.
« Quel enfoiré ! Je dois trouver un moyen… A moins que mon autre moyen ne marche… »

-Allez Laporeille ! Ecremeuh !!
Blanche sortit son Pokémon Shiney et sa vache. En face, Booker avait envoyé deux Minidraco et un Draco.
-On y va !!
Ce combat ne nous intéressait toujours pas. (Eh oui)

Norbert partit de l'appartement, laissant un Lionel malheureux. Qui saisit un téléphone. Il tapa un numéro.
-Allo ? Sandy ? Hm... Tu es toujours libre pour le...Disons le 22 ? Ok.
Lionel raccrocha et soupira.

-Bon bah ça va j'ai compris…
-Attends Sandy… Ca m'était jamais arrivé !!
-A d'autres !
Elle sortit. Lionel soupira et mit un caleçon, dépité. Il observa une photo de Norbert en soupirant tristement.
« Norbert… »
Le policier sentait qu'une partie de lui l'avait quitté avec le fils de diplomate.
« J'aurais dû arrêter… j'aurais dû arrêter de coucher avec toutes ces femmes… J'aurais dû changer pour lui… pourquoi je n'en ai pas eu la force ! »

« Bonjour. Vous êtes bien chez Norbert Finsbury. Rappelez plus tard ! BIIIIIP… »
Lionel soupira. Répondeur, encore.
-Pas vrai… Norbert… Norbert…
Lionel reprit des pilules prescrites par son psy. Autour de lui, Gallame, Simularbre et Arbok semblaient inquiets. Lionel frissonnait et avait les cheveux en bataille. Depuis quelques jours il ne s'habillait même plus, déambulant en pyjama.

Gallame entra dans la salle de bains et surprit son maître, un rasoir à la main.
-Salut mon vieux… Entre…
Dans la pénombre, le Pokémon pouvait difficilement voir le sang couler des poignets de son maître.

Après cette tentative ratée, nouvelles séances chez le psy.
-Vous… êtes encore amoureux de lui ?!
-Rompre avec Norbert… a été la plus grosse erreur de toute ma vie. C'était la seule personne au monde qui avait de vrais sentiments pour moi !
-Comment ça « Seule personne » ?!
-Personne… j'ai l'impression que personne ne m'a jamais aimé réellement. Norbert était Amour, je ne me suis jamais autant senti aimé qu'avec lui.
-Pourquoi avoir cessé cette relation alors ?!
-J'ai… Je voulais conserver mes vieilles habitudes… j'aimais les femmes… beaucoup… Sexuellement. Mais en aucun cas sentimentalement… avec les hommes j'ai toujours cherché à échapper à ce cliché de la tarlouze efféminée… Avec Norbert j'avais tout, le garçon prévenant, l'ami de confiance, l'amant… Le meilleur amant qu'on puisse avoir, le sexe avec Norbert ça dépasse l'entendement tellement c'est…
-Oui bon euh…
-Pardon… mais voilà, j'ai perdu ça. Pour… continuer à m'envoyer des gonzesses.
-Vous êtes bisexuel, c'est un peu normal…
Lionel déglutit.
-Docteur, vous avez déjà… eu l'impression que vous rejetiez une part de vous-même, que vous vous fourvoyiez ? Je… Je crois que je suis comme ça. Au fond j'ai toujours refoulé cette part de moi… mon homosexualité. Le côté flic surement. Les parents, probablement aussi… Entretenir les deux côtés pour pouvoir donner le change au cas où…
Le docteur Graham s'étonna.


-C'est pas possible ! Il y a bien un moyen d'entrer dans cette ville !
-Désolés, inspecteur Maloney, mais on est bloqués par quelqu'un ou quelque chose…
-Personne ne nous bloquerait délibérément comme ça à moins d'être complice ! soupira Lionel en regardant ses hommes.
-M'sieur Maloney !
Lionel se tourna vers la seule personne qu'il autorisait à l'appeler ainsi.
-Oui, Jake ?
-Euh… appel pour vous !
-Hm… Allô… Oh salut, Linda… Comment ça va aujourd'hui ?... Ou ça ?! Mais… Comment… Enfin Linda comment as-tu fait ?!…

-QUOI ???
Les racines furent découpées en rondelles. Ninjask et Florizarre furent littéralement frappés par une mystérieuse attaque.
-Mais quoi… Que…
Motisma sortit de derrière une grille du plafond, transformé en ventilateur.
-Malheureusement pour toi, tu affrontes le seul gars ici qui connait les plans de la fac presque par cœur. Les conduits d'aération passent au dessus de l'amphithéâtre.
Antoine sourit.
-Dommage… un homme si intelligent qui va se faire battre !
-Pas sur…
-Oh, si, sur ! ARMALDO !
Le gardien de la porte s'avança dans l'Amphithéâtre, sauta au milieu des sièges et créa un Séisme. Jonathan et ses Pokémon furent repoussés.
-Balle Graine ! Vent argenté !!
Les attaques de Florizarre et Ninjask frappèrent Jonathan et ses Pokémon. Jonathan s'aperçut vite que Porygon 2 et Metang n'avaient pas supporté les attaques. Magnezone y résistait tant bien que mal. Jonathan rappela tous ses Pokémon.
-Erreur !!! Armaldo !! Eclategriffe !
-Non, non, non !!! grognait Etienne.
« Plus qu'une minute !!!! »
Etienne ne savait pas comment faire. En plus les actes d'Estelle lui restaient en tête, le faisant presque hésiter à la sauver. Il ferma les yeux, ne sachant plus à qui s'en remettre.
Erwan et Connor sortirent de leurs Pokéball. Etienne les regarda. Les deux Pokémon tinrent chacun une épaule de leur maître, accroupi devant le siège.
« Etienne… »
-… ?! Papa ?!
« Etienne, tu peux le faire. »
-Papa, non, c'est… c'est comme ça que tu es mort, je…
« Tu es plus malin que moi, Etienne. Tu connais ton adversaire. Tu sais comment il compte se débarrasser de toi et de ceux que tu aimes. Ce n'est pas un homme d'action. Qu'a-t-il fait dans sa vie sinon manipuler des gens ? Et toi, tu es bien assez fort pour voir à travers ce petit jeu. »
Etienne hocha la tête.
-Moi, j'avais tout deviné avant.
Etienne se tourna vers une vision de Sherman.
-Toi, tu ne devines jamais rien. Tu subis, tu fais subir, mais tu n'anticipes jamais. Moi j'anticipais toujours. Vois, Etienne. Vois et apprends à voir.
-Oui…
Etienne se tourna vers une autre vision de Linda.
-…C'est pour ça que je t'ai quitté !
Etienne sortit de sa torpeur et se releva.
-J'ai compris…
Antoine regarda Etienne, surpris.
-La bombe est une fausse !! Un subterfuge !
Antoine sourit.
-Non ! Regarde !
Le compteur arriva sur zéro…

-Laporeille ! Uppercut ! Ecremeuh ! Roulade !!
Blanche et son adversaire n'en finissaient pas. Les dragons esquivaient les attaques.
-Championne de l'arène ? Vraiment ?!
-Oui !! Et même que je suis super forte !
-Draco Rage !
Les Minidraco et Draco attaquèrent. Les deux Pokémon de Blanche furent touchés.
-Han non !
-Hé hé !
C'est à se demander quand ce combat deviendra source d'intérêt…

Jasper regarda Dooms, ligoté par Grodrive.
-Stampy, c'est bon, il ne s'échappera pas. Stradivari et Booster le surveillent !
Mustebouée et Melokrik hochèrent la tête.
-Je pense…
Jasper regarda Dooms.
-Quoi ?
-Je pense que peu de gens vont survivre à cette attaque.
Jasper fronça bizarrement les sourcils.
-L'établissement… est truffé d'explosifs.
Jasper écarquilla les yeux.
-Je te le dis pour ne pas mourir. Il n'était absolument pas prévu que je reste ici à cet instant. Trente Electrode sont disséminés dans l'établissement. L'explosion est prévue dans quelques dizaines de minutes.
Jasper s'étonna et ne savait pas quoi faire.
-Il faut… que je prévienne les gens !
-Mouais. Peut-être…

-Je vais te battre !
-Non… Tu n'es qu'une garce idiote !
Blanche tendit les bras.
-Quoi ?!
Ses mouvements ne lui étaient plus acquis, elle avait perdu le libre arbitre.
-Aaaah !!! Que…
On lui ordonna de se boucher les oreilles. Par une fissure du mur, Blanche aperçut un Gardevoir qui bougeait en même temps qu'elle.
« Quoi ??? »
Une berceuse retentit. Booker s'endormit, surpris. Les dragons s'étonnèrent alors qu'un Grodoudou s'avança aux côtés de Gardevoir. Un Momartik entra dans la pièce sous les yeux étonnés de Blanche et des dragons. Agitant ses bras pour créer un Blizzard, le fantôme mit KO les trois Pokémon Dragon qui s'écroulèrent.
Blanche s'étonna et vit un visage de femme blonde derrière Gardevoir et Grodoudou.
-Les temps changent. Les choses évoluent.
Blanche regarda Linda, intriguée.
-Qui…
Linda rappela ses Pokémon et partit prestement. Blanche grogna.
-C'était mon combat, pétasse !!! Laporeille, Ecremeuh !! Suivez là !
Les deux Pokémon partent à la poursuite de Linda. Blanche ricana et se pencha vers le type qui fut son adversaire.
-Niark niark ! Enfin seuls ! Je vous préfère inconscients, vous êtes tellement plus mignons !!

Linda partait.
Laporeille et Ecremeuh allaient partir à sa poursuite.
C'est alors que la cafétéria explosa, tuant sur le coup Blanche et son adversaire au moment précis ou elle lui ouvrit la braguette.
Laporeille et Ecremeuh se regardèrent et fuirent vers le Bois aux Chênes.

« Allan ! Tu as entendu ?! »
Le type à la canne hocha la tête sur son Coudlangue.
-Ouaip. J'espère qu'Etienne va bien. Ah, mon invitée repart ! Préparez-vous à lui ouvrir !
« On peut savoir ce qui t'a pris de la faire entrer ? »
Allan sourit.
-Quand je l'ai vue approcher… J'ai senti que cette femme avait quelque chose de spécial. Et puis, il y a ce qu'elle a dit avant d'entrer... « Je viens juste voir quelqu'un, c'est important ».
« Et alors, c'est débile !! »
-Ollie, la ferme ! Quand tu vas voir quelqu'un, tu dis que c'est pour discuter, papoter, diner, faire un bridge… Mais tu ne dis jamais que c'est important ! Si c'est important c'est qu'il y a quelque chose en jeu ! Si c'est juste pour entrer et mettre ton grain de sel, tu entres sans vergogne, mais elle, elle a parlé à nos obstacles. Cette femme n'est pas comme les autres !
« … Elle a surtout un cul magnifique ! »
-Ollie bon sang, que dirait Nancy !
« Rien, elle est trop vieille ! »
-Throoo !

Linda sortit de Doublonville ou elle fut réceptionnée par Lionel et Jake.
-Linda !! Chérie, ou étais-tu ?! Comment es-tu entrée ?!
-Je suis entrée parce qu'on m'a laissée entrer.
Lionel s'étonna.
-Ils sont des dizaines là dedans… Ils protègent quelque chose, on dirait…
Lionel hocha la tête.
-On arrête tout ?!
-Non, sourit Linda. Il y a eu explosion. Il leur faudra peut-être des ambulances…
Lionel hocha la tête et se saisit d'un interphone.

-Je terminerais... En vous disant qu'il a toujours rêvé d'être professeur. Ne privez pas un homme aussi passionné de son métier. C'est peut-être une des rares vocations que vous aurez avant une dizaine d'année. S'il a fait une telle erreur, soyez persuadés qu'il fera tout pour ne jamais la refaire.
Les juges hochèrent la tête.
-Merci, Mademoiselle Trautmann...
Les juges se concertèrent alors que la jeune femme partait.
-C'est un fait : On ne peut pas faire ça…
-Comment faire alors ? Si on ne vire pas ce type…
L'un des juges eut une idée.
-Rappelez Beaufort ! J'ai une idée, moi !

-Le quoi ?
Le jeune juge hocha la tête. Antoine semblait estomaqué.
-Ecoutez, on ne peut se résoudre à virer un homme innocent. Nous sommes des hommes de loi ! Nous n'appliquerons que la justice. Je vous propose un compromis ! Nous mettons Mr Smirnoff au placard pendant quelques temps. Sa carrière en sera grandement atteinte. Mais nous ne pouvons pas le radier sérieusement de l'ordre. Ce serait profondément injuste.
-Aaaaargh non !!! Ca ne me convient pas !! Je… Vous devez m'obéir !!
-Certes, mais nous ne ferons que ça. Si vous refusez ce compromis, nous arrêtons tout. Diffusez les photos, qu'importe, mais nous ne virerons pas un professeur innocent. Sans nous, vous ne pouvez plus rien contre lui, et vous n'aurez pas d'autre occasion.
Antoine grommela.
-Bon… Très bien ! Mais au moins dix ans de placard !
-D'accord.
Antoine partit, furieux. Lionel vint voir le juge.
-Merci infiniment, Lionel.
-De rien. Pour moi, l'affaire est plus ou moins résolue. Le dossier est plus ou moins entamé... Un jour je prendrais ce type en flagrant délit.

Lionel rentra heureux d'avoir réussi son enquête. Il regarda le téléphone.
« J'essaie ?! »
Il regarda les bandages discrets à ses poignets. Il soupira et passa le coup de fil.
« tuuuu… tuuuu… tuuClonc ! Allô ? »
Lionel sourit.
-N… Norbert ?!
« … Lionel c'est toi ?! »
-T… Tu vas bien ?
« Oui bien sur… Je suis content que ma ligne téléphonique marche enfin, j'ai eu des soucis hallucinants… »
Lionel sembla soulagé.
-Je croyais que tu… ne voulais plus me parler !
« Non pas du tout, Lionel… Bon, on n'est plus… intimes, mais tu peux appeler quand tu veux. Et j'espère qu'il en va de même pour toi ! »
-Ouais, ouais bien sur !
« -C'est qui ?
-Oh, un ami ! Bon, Lionel, je dois te laisser… »
Lionel se décomposa « Un autre homme… »
« … mais n'hésite pas à rappeler ! Salut ! »
Lionel soupira et baissa la tête.


Explosion.
Etienne recula et se couvrit. En réalité la bombe était de faible puissance et avait diffusé une poudre verte. Estelle était… couverte de poussière verte.
-… quoi ?!
Antoine sembla embarrassé.
-Je… pensais que… pris de peur vous seriez partis ! Héhéhé !
Jonathan envoya Elekable qui sortit de son Hyperball et frappa Armaldo d'un Poing éclair.
-Etienne, libère-là !
-De suite ! avertit le professeur.
-OH QUE NON !!! grommela Antoine en avançant vers Etienne.
Lequel envoya Estelle, son Seviper, sur le professeur d'histoire.
-Vous avez des choses à vous dire, vous deux, je crois !!
Jonathan engagea un combat violent contre Armaldo. Le Pokémon fossile peinait à contrer les coups d'Elekable. Antoine s'aperçut que la partie n'était pas jouée d'avance.
-Roigada ! Protège-moi de cette vipère !!
Etienne sortit Debra qui se chargea de nettoyer Estelle d'un Pistolet à O. Erwan et Connor s'attelèrent à la débâillonner et à la détacher.
-Estelle, Tranche-Nuit et Queue poison !
Le serpent frappa Roigada d'un coup de queue vif et direct en plein visage. Puis, usant d'une queue enrobée de poison, elle frappa violemment la créature royale à plusieurs reprises.
-Roigada ! Psyko !
-Ligotage !
Le Seviper étreignit Roigada qui sembla en difficulté. Etienne vit que Ninjask, Armaldo et Florizarre s'en prenaient simultanément à Jonathan au milieu de l'amphithéâtre dévasté.
-Et crotte ! Timothy, Mégacorne !!
Le scarabée faucha Armaldo et le plaqua violemment contre un mur.
-Je ne perdrais pas !! grommela Antoine. Roigada… Oh…
Seviper largua le Pokémon symbiotique d'un bon coup de Queue poison.
-On approche de la fin ! sourit Etienne.

Norbert, Eddy, Gisèle, Andrew, Penny, Jules et les autres élèves suivaient Jasper en courant.
-Par tous les saints, ma belle faculté !! soupira Linus.
-Dépêchons ! cria Gisèle.
-Etienne, Jonathan, Estelle… Ils ne sont toujours pas sortis !! geignit Norbert.
-Ils vont s'en tirer, t'en fais pas ! souffla Eddy.
L'assemblée sortit de l'établissement, rejoignant de nombreux élèves et professeurs accompagnés de Kenneth et Judith.
-Ca va ?! Ou est Etienne ?
-Encore à l'intérieur !! signala Norbert, inquiet.
Kenneth regarda la faculté et regarda Judith.
-J'ai quelque chose à faire. Tu m'attends ?
Judith s'étonna.
-Ils… L'établissement est rempli d'explosifs !
Kenneth hocha la tête.
-J'ai… quelque chose à faire. Attends-moi ! S'il te plait. J'ai fait une promesse, je la tiendrais.
-Kenny…
-Je dois le faire. Désolé !
Il partit dans la fac. Linus s'étonna.
-BON SANG MONSIEUR HEINE !!! OU ALLEZ-VOUS ???
-AIDER MON AMI !
Le reste de l'établissement observa Kenneth retourner à l'intérieur. Judith eut un très mauvais pressentiment.

-HARIYAMA !!!
Le Pokémon combat frappa Seviper avec virulence. Florizarre attrapa la corne de Scarhino avec une liane et le jeta contre un mur. Etienne le rappela.
-Erwan ! Estelle doit sortir ! Emmène-là dehors !
Le Capidextre se dirigea vers sa coéquipière Seviper.
-PAS ELLE ! (Il la rappela) Crétin !!
Erwan ricana.
-Pas drôle, toi !! Connor, ici !
Le Riolu s'avança, joignant ses pattes en attendant un ordre de son maître bien aimé.
-C'est ton tour, Vieux !
Le Pokémon acquiesça.
-Elekable !! Tonnerre !
Ninjask et Florizarre furent violemment attaqués. Jonathan recula, touché par des étincelles.
-Connor ! Forte Paume !
Le Pokémon combat frappa de petits coups secs Hariyama tandis qu'Estelle et Erwan sortaient de la salle. Au moment ou le Capidextre allait ouvrir la porte, un bruit de revolver qu'on charge. Les deux se tournèrent vers Antoine.
-Pas un pas de plus !
-Estelle !! Erwan !! cria Etienne.
Jonathan observa le manège. Il rappela Elekable alors que les Pokémon d'Antoine face à lui étaient KO.
-Fais pas ça ! cria l'ex prisonnier.
-Ah oui ?! Ma vie est foutue à cause de cette garce ! Si je la tue…
-Tu finiras en taule, annonça Jonathan.
Antoine grogna.
-J'ai envie de vous réduire tous les trois en compote ! Je veux vous DETRUIRE !!! Je n'aurais de cesse…
-Mais t'es qu'une grande bouche ! cria Etienne. T'as même pas mis de vraie bombe sous sa chaise, t'es qu'un abruti !
-C'est peut-être pas le moment de le chauffer ! soupira Jonathan.
-Je te parie une boîte de fraises tagada que son flingue n'est pas chargé !
Antoine tira en l'air, ratant Motisma de peu. Le choc fut terrible.
-Il l'est !
-Tu m'dois des fraises, Smirnoff… bougonna Jonathan.

Kenneth entendit le coup de feu et se recroquevilla dans le couloir.
« Argh !!! Encore une situation galère !! »
Il se souvint du jour de la prise d'otages.
« J'ai pas le droit de les laisser ! J'ai pas le droit !! J'peux pas envoyer quelqu'un faire le sale boulot à ma place !! C'est à moi… de risquer ma vie cette fois-ci !! Et tant pis si je meurs, ce sera pour avoir essayé de sauver mon ami ! »
-Beth…
Le Leuphorie apparut.
-C'est l'heure de donner un LIVE EXPLOSIF !!!! Bomb'œuf !!

-Maintenant, Estelle, tu vas partir avec moi !
-Jamais !! Tu te crois où ? Au marché ?!
-Tu n'as pas le choix ! Je te menace avec une arme !
-Et alors ?!
Antoine arma le pistolet.
-Alors adieu !
Une explosion se déclara, faisant sauter le mur de droite de l'amphithéâtre. Tout le monde regarda, étonné, le mur effondré.
Antoine s'étonna.
-La bombe n'était pas censée être…
Un Corboss fonça sur Antoine et lui prit le révolver.
-NON !!! NOOON !!!!
Jonathan sortit Magnezone qui paralysa Antoine d'une Cage éclair. Hariyama sauta et frappa le Pokémon magnétique, dissipant la paralysie. Estelle et le Capidextre d'Etienne partirent dans le couloir alors que Kenneth parut par la porte.
-Kenny ?! s'étonna Etienne.
-Qui c'est ce type ?! s'étonna Antoine.
-John, va rejoindre Estelle !
Jonathan rappela Motisma et Magnezone et s'étonna.
-T'es sur ?
-Dépêche-toi. Ma sœur va peut-être avoir grand besoin de toi bientôt.
-… Faites pas de conneries !
-Pas de risque, somma Etienne. Kenny est là, je ferais pas de conneries.
Jonathan partit avec un dernier regard pour Etienne et Kenneth.
Antoine regarda les deux amis. Il leur faisait face avec Hariyama.
-Vous allez mourir ici, vous en êtes conscients ?!
-Nous ou toi… s'écria Kenneth.
Etienne regarda son vieil ami.
-T'étais pas obligé…
-Non. Mais j'y tenais.
Etienne eut un sourire affectueux à l'égard de son meilleur ami.

A cet instant, la faculté de Doublonville explosa, au moment exact ou Jonathan passa les portes.
-Purée !!
Il alla serrer Estelle dans ses bras. Celle-ci se mit à pleurer.
-Mon frère !!!
-Il va s'en tirer ! Une explosion nucléaire n'en viendrait pas à bout… soupira Jonathan qui avait du mal à se convaincre.
Tout le monde observait l'établissement au moment ou la police et deux ambulances arrivaient sur les lieux.
Jasper plissa les sourcils alors que la fumée retombait parmi les décombres de l'établissement. Linus soupira, voyant une partie de sa vie s'effondrer. Norbert et Eddy observaient l'établissement en pleine fin. Les élèves étaient surpris. Penny était en larmes.
« Oncle Antoine… »
Estelle déposa un regard rempli de larmes sur Etienne, du moins sur l'endroit qui l'ensevelissait.
« Tu dois vivre ! Tu dois vivre et me pardonner !!! Je pourrais pas vivre sans ton pardon !! »

(Allez hop, j'avais promis ^^)

Understand the things I say
Don't turn away from me
(Essayez de comprendre ce que je dis, ne vous détournez pas de moi)
Cause I spent half my life out there
You wouldn't disagree
(Car j'ai passé la moitié de ma vie à être distante, vous ne me contredirez pas)
Do you see me, do you see
Do you like me, do you like me standing there
(Me voyez-vous ? Me voyez-vous ? M'aimez-vous ? M'aimez-vous, debout ici ?)
Do you notice, do you know
Do you see me, do you see me
(Est-ce que vous avez remarqué ? Est-ce que vous savez ? Est-ce que vous me voyez ? Est-ce que vous me voyez ?)
Does anyone care
(Est-ce que quelqu'un veille…)


Environ une demi-heure après, la police interrogea les élèves et enseignants alors que les équipes de recherche récupéraient cadavres et survivants. Linus était interrogé.
-Et… ensuite il y a eu une sorte de… bataille ridicule. Mais tout n'était que l'orchestration d'Antoine de Beaufort… Mais ce type est sous les décombres à l'heure actuelle…
Linus vit passer le corps inerte de Blanche. Il eut un regard étonné et un franc sourire.
« Au moins de bonnes choses seront ressorties de cette journée… »
Il passa devant Gary Mc Cage, assis sur un banc, soupirant.
-Vous n'avez pas fui ? s'étonna le proviseur.
-Je comptais… Au moins m'excuser de m'être laissé aveugler.
-Oh, ce n'est pas nécessaire… Du moins… vous n'y êtes pas obligé. Tant que vous ne vous en prenez pas à ma famille.
-Jamais j'aurais fait ça…
-J'espère bien !

Unhappiness, where's when I was young
And we didn't give a damn
(Tristesse, ou est le temps de ma jeunesse, et nous n'en profitions pas)
'cause we were raised
To see life as a fun and take it if we can
(Car nous étions élevés à voir la vie comme belle et à la saisir quand on pouvait)
My mother, my mother she hold me
Did she hold me, when I was out there
(Ma mere, ma mere, elle m'embrasse, m'embrassait-elle quand j'étais distante ?)
My father, my father, he liked me
Oh, he liked me, does anyone care
(Mon père, mon père, il m'aimait, oh il m'aimait, qui s'en soucie…)


Eddy et Norbert buvaient un café offert par les secours.
-Et… pour ce mariage alors ?
Norbert regarda Eddy. L'intendant haussa les épaules.
-C'est ton idée, Norbert. Là on n'a plus de travail, il faut peut-être revoir nos priorités d'abord.
Le blond hocha la tête.
-Quand même, ça me tient à cœur, alors penses-y…
-Oui oui…
Quelques pas derrière eux, le visage de Lionel s'assombrit.

Understand what I've become
It wasn't my design
(Essayez de comprendre ce que je suis devenue, ce n'était pas mon plan)
And people everywhere think
Something better than I am
(Et les gens de mon entourage me voient meilleure que je suis)
But I miss you, I miss
'cause I liked it, I liked it
(Mais vous me manquez, vous me manquez car j'aimais ça, j'aimais ça)
When I was out there
(Même quand j'étais distante)
Do you know this, do you know
You did not find me, you did not find
(Est-ce que vous savez ça, est-ce que vous savez ? Vous ne me trouverez pas, vous ne me trouverez…)
Does anyone care
(Est-ce que quelqu'un veille ?)


Estelle et Judith se tenaient la main, suivies de près par Jonathan. Le cortège suivait les secouristes.
-Pourvu qu'ils soient vivants, pourvu… priait Judith.
-Si seulement Etienne pouvait être mort…
Judith regarda Estelle, surprise.
-Voyons Estelle !! Ne dis pas une chose pareille !
-Il ne me pardonnera jamais… Il a mit une telle froideur à me sauver… Par contre Kenny a été très brave. Il n'a pas hésité à faire exploser un mur pour nous aider. Sans lui, je serais sous les décombres.
-Kenny est courageux mais Etienne l'est aussi ! Il a volé à ton secours sans hésiter !
-Oui, il a… fait des choses dont je l'aurais cru incapable… marmonna Estelle.

Unhappiness was when I was young
And we didn't give a damn
(Tristesse, ou est le temps de ma jeunesse, et nous n'en profitions pas)
'cause we were raised
To see life as fun and take it if we can
(Car nous étions élevés à voir la vie comme belle et à la saisir quand on pouvait)
My mother, my mother she hold me
Did she hold me, when I was out there
(Ma mere, ma mere, elle m'embrasse, m'embrassait-elle quand j'étais distante ?)
My father, my father, he liked me
Oh, he liked me, does anyone care…
(Mon père, mon père, il m'aimait, oh il m'aimait, Est-ce que quelqu'un veille …)


Les secouristes semblaient perdre courage. Judith se mit à pleurer. Estelle la regarda, et finalement, prise d'inquiétude pour son frère, elle pleura aussi.
does anyone care…
(Est-ce que quelqu'un veille …)

-Ca bouge, là !
does anyone care…
(Est-ce que quelqu'un veille …)

Les filles tournèrent la tête, étonnées. Kenneth sortit avec Etienne sur l'épaule.
does anyone care…
(Est-ce que quelqu'un veille …)

-KENNY !
-Frérot !!
Les secours arrivèrent. Etienne allait bien mais il était patraque. Kenneth le portait, assez assommé lui même.
-On… On était coincés sous… une planche…
Les deux hommes furent emmenés par les secouristes, suivis par Estelle et Judith. Jonathan resta parmi les décombres.
-Hmm… Adieu, faculté de Doublonville… A la prochaine, comme on dit…
John vit soudainement une main sortir des décombres. Antoine se dégagea tant bien que mal. Jonathan fit une moue déconcertée.
-Increvable, celui là…
Antoine sortit sa tête.
-Argh… Aidez… Aidez-moi !
-On s'vouvoie, maintenant ? C'est nouveau ça !
-…Vous…
-Nan, pas moi, toi. Je t'aide, mais à une seule condition…
Jonathan écrasa la main d'Antoine.
-Aaaaaaaaah…
-Tu te rends aux keufs et tu avoues tout ce que tu as fait à tout le monde. Tous ces gens à qui tu as fait du mal, je veux que tu t'excuses auprès d'eux, que tu répares le mal que tu as fait et SURTOUT que tu t'excuses auprès d'Etienne et d'Estelle. Compris ?
-… C'est tellement injuste !!
-C'est la vie, mon pote ! La vie est pleine de surprises. Des mauvaises et des bonnes. Et la bonne c'est que t'es fini, mon vieux.
Antoine grommela, attristé. Jonathan le tira hors des décombres et le porta sur ses épaules. Il passa devant Penny.
-ONCLE ANTOINE ! Oh mon Dieu !! Tu es vivant !!!
Jonathan s'arrêta. Antoine, blessé, regarda sa nièce.
-J'ai… J'ai eu si peur que tu fasses une bêtise !
Antoine regarda sa nièce.
-Tu es vivant je suis tellement contente ! Merci d'avoir sorti mon oncle des décombres !
-De rien… marmonna Jonathan.
-Oncle Antoine, dis-moi que… Enfin, tu ne voulais pas sincèrement… faire du mal à ces gens, hein ?
Jonathan regarda le type sur ses épaules qui fit une moue attristée.
« J'ai encore une chance de m'en tirer… Mes proches, je les vois uniquement comme des pigeons… Je profite de leurs faiblesses que je peux exploiter à ma guise… Je suis… »
-Je suis désolé… d'avoir… mis à sac le domicile de ton colocataire.
Pénélope regarda son oncle, abasourdie.
-Et aussi d'avoir… mis des excréments sur le paillasson de ton amie… Et je m'excuse auprès de vous, Mr Ludges pour avoir piraté votre ordinateur…
Penny fondit en larmes.
« Je suis un être mauvais… »
-Penny… enfin, regarde autour de toi… je n'ai commis que des erreurs… ma vie est un enchevêtrement d'erreurs… Je fais voler en éclats tout ce que je touche.
-… Tu es… le seul membre de ma famille qui m'ait considéré comme autre chose qu'un tas de problèmes !
Antoine sourit.
-Tout le monde est un problème pour quelqu'un…
Jonathan continua à avancer dans les décombres.
-Vous êtes peut-être un homme bien.
Antoine soupira.
-Un homme bien, moi… Enfant, mes parents me donnaient tout ce que je voulais. Jouets, nourriture, habitation propre, amis, études, j'ai tout eu, tout ce dont un être humain espère de favorable. Un jour, ils m'ont lâché, du jour au lendemain. Ils m'ont abandonné pour… sauver leur couple et m'ont confiés à mes grands-parents… Et j'ai continué à croire que ça se passerait encore dans la vie comme avec mes parents… Qu'en demandant, j'aurais. Qu'en insistant, je ferais céder. Quand j'ai vu que ça marchait, j'en ai fait mon leitmotiv, ma motivation… Au fond je n'ai jamais réussi à pardonner à mes parents. Je leur en veux tellement !!
Jonathan soupira.
-Quand on perd quelqu'un ou quelque chose de vital, il n'y a qu'un moyen de se refaire.
-Et c'est quoi… ?
-Accepter la perte, et passer à autre chose. Se détacher de ce qu'on a perdu c'est essentiel. Sinon vous ne pourrez jamais vivre. Vous penserez être vivant mais le souvenir de la perte vous laissera avec cet arrière goût de choses perdues. C'est loin d'être une vie, c'est une mort vivante, un morceau de mort en forme de vie. Ca n'est pas vivre, c'est juste faire comme si on existait.
Antoine médita ces paroles alors que Jonathan se dirigeait vers un fourgon de police.

DING DONG…
Lionel s'étonna et se leva de son fauteuil. Il vit Linda, le visage cerné, les yeux rouges.
-Linda, bonjour…
-Je peux… entrer ?
-Que se passe t-il ?
-J'ai… rompu avec Etienne…
-Quoi ?!!

Elle lui raconta tout devant un thé.
-C'est… affreux… Et tu as relâché tes Pokémon aussi… Ouah… En plus tu as quitté son appartement…
Elle pleurait.
-Ca va, Linda ? Tu peux rester ici tant que tu veux, il y a la place…
-Je pleure pas pour ça… Je n'arrive pas à lui en vouloir vraiment !
Lionel s'étonna.
-A… à Etienne ?!
-Mais oui ! Je continue à lui trouver de bonnes excuses !! Je… C'EST pas vraaaaaai !
Elle se leva, devant un Lionel étonné.
-Je sais pertinemment que c'est de sa faute si notre bébé est mort, si moi aussi j'ai failli mourir mais… Je n'arrive pas à l'en blâmer !
Il se leva et approcha d'elle.
-… Linda, dans ce cas, pourquoi avoir rompu ?
-Parce que je sentais que ce n'était pas normal ! Que je DEVAIS lui en vouloir, que c'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase ! Mais… Impossible de ressentir la moindre rancœur envers lui !!
Lionel hocha la tête alors qu'elle pleurait toujours sur lui.
-Tu as peut-être fait une grosse bêtise, alors…
Linda regarda Lionel.
-Quitter quelqu'un qu'on aime vraiment c'est… une erreur dont on ne se remet jamais.
-Tu crois que je devrais retourner vers lui ?
-…cependant tes griefs sont justes. Et tu dois les faire valoir. Mais ça va te prendre du temps. Parce qu'au fond ce bébé va te manquer lui aussi.
Linda hocha la tête.

-D'accord… Ok… A ce soir !
-Alors ?
Lionel regarda Linda. Il soupira.
-Norbert vient…
-Contente pour toi !
-…avec son petit ami Eddy.
-Ah, ils sont toujours ensemble… J'aurais pas cru, désolée…
-Hm…
Linda hocha la tête.
-Dans ce cas je reste ici ce soir. Mais on va devoir passer pour le parfait petit couple, sinon Norbert ira redire à Etienne qu'il a une chance avec moi…
-Toujours pas prête ?
Linda secoua la tête. Lionel sourit.
-Ca pourrait être marrant de jouer au parfait petit couple ! Depuis que tu vis ici, j'ai l'impression que… ma vie va mieux.
Linda soupira.
-Il s'agissait juste de t'empêcher de coucher avec n'importe qui et de t'offrir un peu de compagnie…
-Coucher ce serait difficile, tu passes tes journées ici ! J'invite qui, moi ?!
Ils ricanèrent.
-Ca me fait plaisir d'avoir un ami comme toi.
Lionel sourit.
-Et moi je suis content d'avoir enfin une amie.
Ils se serrèrent dans leurs bras.


Lionel remonta dans la voiture aux côtés de Linda.
-Quelques élèves morts à déplorer… La championne de l'arène, Blanche Whitenelly est morte aussi…
Linda soupira de soulagement.
-Etienne et Kenneth sont sortis vivants de l'effondrement.
-Le ciel soit loué… murmura Linda.
-Tu veux aller les voir ?
Linda hésita et secoua la tête.
-Une fois ça va… Si je revois Etienne dans un lit d'hôpital je vais fondre comme un Blizzi au soleil…
Lionel hocha la tête.
-J'ai eu une rude journée… marmonna le policier.
-Et moi donc ! Je me suis battue !
Lionel soupira.
-Ne refais plus ça. J'étais très inquiet !
Linda sourit.
-L'enquête suit son cours ?
Lionel hocha la tête.
-L'enquête… suit son cours.
-Bien. On peut y aller. On en a fini… Du moins on est en passe d'en finir !