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Sang Royal - Tome 1 : Trahison de groudonvert



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Evaluation de Icej

Expression


L’orthographe, la conjugaison et la synthaxe sont correctes dans l’ensemble, sauf pour quelques fautes (« malgré que »…) qui figurent dans le relevé de notes que je t’ai envoyé. Il est assez suprenant que tu emploies l’imparfait du subjonctif, qui a presque disparu dans la langue française ; on lui préfère de nos jours le subjonctif présent (voire l’article Wikipédia à ce sujet).

Tes dialogues sont vivants et correspondent à l’idée que l’on se fait des personnages, mais je pense que tu introduis trop de déformations orales dans la langue écrite. Il est sans aucun doute acceptable de lire « t’as cru ? » mais « s’matin » ou « ch’tés » s’éloignent trop de l’orthographe des termes « ce matin » et « jetés ». Autre remarque : le féminin de « dresseur » existe, et Clara est donc une « dresseuse ».

Tu as tendance à faire des descriptions utilitaires des personnages et des lieux. Par exemple, tu passes plusieurs paragraphes à décrire l’apparance et la tenue de Clara dans le prologue, puis tu n’y reviens presque plus. Décrire les choses « en bloc » présente plusieurs dangers. Premièrement, la lectrice oubliera sans doute à peu près tout de l’apparence physique d’un personnage après avoir lu plusieurs chapitres. Deuxièmement, les descriptions longues qui n’ont pas vraiment de rapport avec le reste sur le moment coupent le rythme du texte. Mieux vaut se limiter à quelques détails saillants avant de passer à la suite de l’intrigue ou aux dialogues (« une jeune femme brune, maigre, rougeaude — était-ce une bouteille de vodka qu’elle tenait à la main ? ») et revenir ensuite sur les détails plus tard (« — T-Ta gueule ! s’écria la femme, grimaçant. Il grimaça en retour. C’est qu’elle était sacrément cheum. ») Cela permet de donner une identité visuelle à tes personnages.

N’hésite pas à utiliser des comparaisons ou des métaphores en décrivant les lieux, et d'ailleurs n'hésite pas à passer plus de temps à décrire les lieux. C’est utile d’associer des champs lexicaux ou un vocabulaire particulier à certains lieux : l’arène utile pourrait être immense, vide, déserte, froide, déroutante, blanche, silencieuse, comme un hôtel et pas comme chez soi, comme un labyrinthe ou Clara se perd alors qu’un traitre la poursuit ; la forêt pourrait être sombre, obscure, vallonnée, brumeuse, effrayante après le meurtre de Roucarnage, ; la chambre d’Élodie chaleureuse, petite, accueillante, en désordre, aux odeurs de nourriture Pokémon… Beaucoup veulent fuir les descriptions sans fin à la Balzac et cela se comprend. Mais poser une ambiance permet au lecteur et à la lectrice de se sentir véritablement aux côtés des personnages. De plus, la description des lieux peut réellement refléter l’état mental d’un personnage, et donc informer la lectrice à ce sujet (voir Le Lac de Musset, beaucoup d’oeuvres du courant Romantique). Si le texte manque de descriptions travaillées, les lieux et l’intrigue s’oublient bien vite.

Histoire


L’intrigue est très complexe et d’après tes réponses aux commentaires laissés par les lecteurs, tu y as longtemps travaillé. J’ai été surprise par les nombreux rebondissements. En y réfléchissant, j’ai vu que chaque révélation correspondait aux indices que tu avais laissé dans les premiers chapitres. Bravo.

Cependant, je dirais que trop de mystère tue le mystère. Qui est Clara ? on ne le sait pas vraiment. Qui est Draco ? rien n’est moins sûr. Qui est Démolosse ? Ah, en fait il n’est pas né en même temps que Clara et cache des secrets sur Élodie. D’ailleurs, qui est Élodie — une soeur dévouée ou une traitresse ? Mystère. Évoli est aussi très mystérieuse. Les parents de Clara ne sont pas nets. Lucien n’est pas net — que veut-il à Clara ? La secrétaire joue un jeu double. Le directeur de la fac aussi. L’Ectoplasma est déroutant — était-ce Gardevoir qui jouait le match en double ? et qui se cachait dans l’arène ultime au chapitre 8 ? Socrate disait « ce que je sais, c’est que je ne sais rien », et l’on ne peut s’empêcher d’être d’accord… ;)

Je t’encourage à faire plus simple. Par exemple, cela serait bien d’avoir au moins quelques certitudes sur l’enfance et les Pokémon de Clara. À ce sujet, je me pose la question suivante : Clara a-t-elle pu partir en voyage initiatique à douze ans, vadrouiller pendant cinq ans sans aller au collège et au lycée, et s’inscrire en fac ? Les voyages initiatiques chez les jeunes enfants sont communs dans les jeux vidéos, mais vu que tu sembles avoir créé un univers plus réaliste, je me demande si c’est cohérent. Peut-être Clara aurait-elle pu tout simplement partir en voyage à dix-huit ans.

Un dernier point : un meurtre est l’équivalent d’une bombe atomique dans une intrigue, que ce soit un meurtre de Pokémon ou d’humain. La mort de quelqu’un que l’on connait, que l’on a rencontré, ou la mort d’un Pokémon prêt de son lieu de vie (« c’est arrivé prêt de chez vous…! ») traumatise les survivants, à fortiori des adolescentes comme Clara et Élodie. Malheureusement, tu ne consacres que quelques paragraphes et un dialogue à la mort de Roucarnage, et peut-être trois paragraphes à leur réaction à la mort de Marc. Il faut certainement développer davantage ces passages pour donner plus de cohérence émotionnelle aux personnages et étoffer l’intrigue (pour un exemple de chapitre consacré au deuil sur notre beau site de Pokébip, voire l’épisode 53 de la fic Destins Liés de fan-à-tics).

Personnages


Les personnages ressemblent être des gens que l’on connait, que l’on pourrait rencontrer dans la rue. Pas de Mary Sue ou de Gary Stu à l’horizon, félicitations ! J’ai aussi beaucoup apprécié que les Pokémon soient des personnages à part entière, avec une connaissance limitée des appareils électroniques humains (c’est adorable). En revanche, je ne pense pas que l’on en sache assez sur les personnages, et il me semble par ailleurs avoir remarqué quelques incohérences.

On ne sait presque rien sur l’enfance de Clara. Allait-elle à l’école ? Avait-elle des amis ? Des jouets préférés ? Un bon rapport avec sa mère et son père ? Sans passer des pages entières dessus, nous avons tous des souvenirs d’enfance qui nous rendent humain : grimper dans l’arbre au fond du jardin pour aller plus haut que sa cousine, tomber au bord de la piscine, le premier garçon à qui on a fait un bisous, une dispute avec sa mère, un grand repas de famille…

De plus, on ne sait pas grand chose des centres d’intérêts des personnages. À part être « la soeur de Clara » et étudier le dressage, que fait Élodie dans la vie ? Et Julie ? Aiment-elle la politique, faire de la natation, lire de gros bouquins, traîner avec des amis, lire des fanfictions, voyager ? Élodie pense-t-elle déjà à sa carrière ? Un conseil que l’on donne souvent aux auteurs est : assurez-vous que chacun de vos personnages aient leurs propres buts. Même pour le grand méchant qui veut nuire à Clara. Il a sans doute d’autres choses à faire que de ruiner la vie de Clara, et s’il a envie de vivre très, très longtemps, il aura sans doute une vie après avoir atomisé Clara. Donc d’autres centres d’intérêts. Des ambitions à lui.

Donner des centres d’intérêts à ses personnages n’est pas seulement question de vraisemblance. Cela permet aussi à la lectrice ou au lecteur de s’attacher. C’est tout bête, mais un « tiens, lui aussi il déteste lire les bouquins qu’on nous donne à lire en français et il regarde les résumés sur Wikipédia ! » est tout à fait différent d’un « ok, le gars se tape vraiment tous les livres qu’on nous donne à lire, c’est le genre de lourd à être premier de la classe… ». À ce stade de ta fic, je ne sais pas si Julie ou Élodie ont lu Emma Bovary quand le prof de français leur a distribué Emma Bovary en seconde. À un niveau plus poussé, le lecteur peut voir s’il partage les mêmes valeurs morales que les personnages.

Avis


Je pense que c’est un début très prometteur, surtout pour quelqu’un qui n’a pas écrit depuis plus de huit ans. Je t’encourage à poursuivre. J’apprécie le fait que tu cherches à rendre l’univers Pokémon plus réaliste, que tu écrives une enquête policière, et que tu participes à renouveller le fandom Pokémon. Et j’ai beaucoup aimé les petites blagues politiques que tu as glissé dans ton texte ! Bon courage pour la suite.

12 chapitres lus, évaluée en 04/2020

Note : 14 / 20


Evaluation de Ramius

Expression


L’expression n’est pas le point sur lequel tu te concentres le plus, et c’est assez compréhensible avec un récit aussi long : il n’est pas très tentant d’y prêter attention à la lecture non plus. Elle reste très satisfaisante, ça ne te surprendra pas. Tu t’es limité un peu sur les déformations orales introduites dans les dialogues, sans les rendre moins vivants pour autant : on arrive encore à reconnaître le caractère de Clara dans sa formulation, sans qu’elle n’est besoin de mal prononcer. Une évolution louable qu’on soit d’accord avec ou pas !

Un mot rapide sur le bonus 2, je pense que tu devrais trouver un moyen de supprimer la note indiquant que le flashback est une scène jamais vue : il vaut mieux le rendre clair dans le texte lui-même. C’est le principe du show, don’t tell, qui englobe aussi en partie ce qu’Icej disait des descriptions.

J’aimerais aussi revenir rapidement sur les combats, globalement bien gérés : il y a un petit aspect épique qui fait penser à l’animé, mais tu as su l’intégrer au style écrit. Surtout, si on accepte de se laisser porter par le texte et qu’on ne questionne pas le bon vieux gros titre de journal, le changement de style brutal à l’entrée du combat de Démolosse contre Colhomard est une belle idée qui marche très bien.

Histoire


L’histoire souffre quand même un peu de sa longueur invraisemblable.

Au bout du compte, que raconte cette fic ? Le supplice de Clara lorsque la Fondation Galaxie instrumentalise l’Arène Ultime et elle avec. (Ne te formalise pas, résumer une œuvre entière en trois mots est une de mes mauvaises habitudes !) Tu introduis énormément de choses autour : le Sang Royal, quelques esquisses du fonctionnement du Monde Pokémon, probablement assez d’événements anciens pour faire une petite frise chronologique… Le tout dans un cadre qui se permet régulièrement des combats plus ou moins dantesques où le plus a une drôle de tendance à être mené par Démolosse et non Draco. Dans cette jungle, je pense qu’il est parfois difficile de rassembler les éléments qui dévoilent la fin, et ce malgré leur nombre. Ce n’est en rien un défaut, ici : que le lecteur comprenne ou non ce qu’il se passe, le policier a autant d’impact ! De fait, en tant que lecteur paumé, c’est un plaisir de voir les trois quarts des mystères de la fic enfin faire sens une fois arrivé le dernier combat.

En revanche, apprécier pleinement la fin demande de ne pas trop lambiner à la lecture et d’avoir le début encore raisonnablement frais dans la mémoire. C’est en cela que je dis que l’histoire souffre de sa longueur : elle demande à son lecteur un investissement plutôt important, et propose un jeu d’énigmes policières au niveau Expert qui est rendu plus difficile par la densité des chapitres. Après, aurait-elle pu être plus courte ? Je suis d’avis que non. Certaines scènes ne servent pas l’histoire, mais c’est une minorité bien mince. Les amateurs du genre ont là de quoi se régaler, et j’ai moi-même bien apprécié le voyage.

Par contre, fais attention à éviter une répétition comme celle du flashback du chapitre 13 où tu nous dis deux fois de suite que Clara vient de livrer son premier match, celle-là sort complètement du récit.

Soit dit en passant, les derniers chapitres me donnent très envie de te suggérer de gérer ton cadre temporel avec un calendrier. On sent déjà que la fic a une structure temporelle très solide et les événements se passant en même temps sont identifiable sans trop de souci, mais je crains que ça puisse coincer pour un lecteur peu attentif. C’est pour ça que je pense que des dates exactes indiquées avant chaque scène ne feraient pas de mal. Mais c’est à toi de voir : des dates numériques (voire horaires, voire en secondes si tu te sens d’humeur à un compte à rebours) ne permettent pas de mieux classer les événements, elles permettent de savoir tout de suite que la chronologie n’est pas linéaire. Et ça devient critique dans les derniers chapitres, quand l’intervalle entre la résolution de l’enquête par Mattz et sa réaction couvre plusieurs chapitres qui n’ont presque rien à voir.

Personnages


Je n’avais pas remarqué qu’il y en avait autant avant de me retrouver avec sept paragraphes de notes sur eux ! De ce point de vue il n’y a aucun problème majeur pour eux, et ils semblent tout à fait naturels, presque réels. C’est-à-dire si on excepte le passé troué et finalement pas net du tout qui me semble être la marque de fabrique de cette fic… et qui rend complexe tout jugement posé sur eux.

On va tout de suite attaquer le sujet épineux, Draco n’est pas le personnage principal. Il prend ce rôle vers le chapitre 18, en effet, mais Clara est plus importante que lui sur la majorité de la fic. Plusieurs raisons à cela, plus ou moins injustes… tout d’abord Draco n’est pas humain, et un lecteur humain aura tendance à être un peu biaisé à ce niveau-là. Clara est le sujet de l’intrigue, et comme elle est quand même pas mal actrice dans tout ce qui lui arrive, ton lecteur aura besoin d’indications solides pour comprendre qu’elle n’en est pas tout à fait le centre et que tout tourne plutôt autour de Draco. Je reconnais que c’était difficile à éviter vu que les deux sont souvent ensemble. Pour moi, l’obstacle principal pour désigner rapidement Draco comme personnage principal est la suspicion qui plane autour de lui au début de la fic. Clara l’accuse de la mort de Roucarnage, Démolosse a gardé un ressentiment bien mérité et qui nourrit une certaine méfiance… et même si Draco est innocenté et s’il prouve sa loyauté à Clara, il y a quand même énormément de trucs louches autour de lui et le lecteur se rangera plutôt à l’avis de Démolosse. Dont, après tout, on pense tout connaître, alors que le passé de Draco est explicitement trouble. Et soit dit en passant, son frère n’arrange rien !

Voilà pour le problème métatextuel : concrètement, qui est le personnage principal entre Clara et Draco, on s’en moque un peu. Au mieux, c’est une bonne surprise pour le lecteur de s’en rendre compte ! Pour le reste, tes personnages sont solides, et je n’ai pas de réelle remarque à faire sur eux. Surtout sur la façon dont tu gères leur traitement assez atypique, en fait.

Je dirais qu’un des problèmes mineurs de la fic est qu’on croit que Clara est une affreuse enfant gâtée alcoolique, ce qui est complètement à côté de la plaque. Ton principal outil pour aider le lecteur à s’attacher à elle, c’est le camion-benne d’ennuis qui lui roule dessus : je pense qu’il aurait été pertinent de t’attarder un peu plus sur le point de vue de Draco et Démolosse sur elle, et de montrer la loyauté ou le respect qu’ils lui vouent. Pas forcément de l’expliquer, mais au moins de suggérer que deux personnes douées d’un jugement solide lui font confiance.

Je suis d’ailleurs un peu triste pour Démolosse. Il donne d’abord l’impression d’être plus que le bon toutou de sa maîtresse, d’avoir une vie à lui, mais il est au final plutôt superficiel. Compétent — l’entraînement qu’il a accepté pour contrer la Légion d’un Seul et le simple fait d’y être arrivé sont en fait une des plus belles machinations de la fic, sans mauvais jeu de mots — mais simple : il est motivé par sa quête de vengeance, qui lui donne une trace d’orgueil bien placé quand il s’agit de mettre une raclée à des Pokémon se pensant meilleurs que lui pour leur sang, et par le respect qu’il a pour son propre Maître, qu’il aimerait bien impressionner une dernière fois. Mais il y a ce petit défaut à la fin magistrale de ton histoire, que le loyal Démolosse est laissé sur le côté. Sa quête de vengeance — le poison qui l’a gardé en vie pendant cinq ans — est vaine et ne l’a mené qu’à un meurtre qu’il regrette avant même de le commettre (ou plus exactement de le permettre, mais pour lui la différence est ténue), et lorsque son Maître le bat, il accepte gentiment de rester sur le bas-côté et de laisser sa maîtresse occuper le devant de la scène. Tout ce qui le motivait est en ruine : comment va-t-il se motiver à avancer, maintenant, à s’entraîner chaque jour ? Quel est son but ? N’a-t-il plus que la compagnie de Clara dans son existence ? La fin l’éclipse, ce qui est compréhensible, mais ce personnage est en train de vivre une crise existentielle importante.

Un commentaire rapide sur ce qu’on a vu du côté des antagonistes pour l’instant, il n’y a que Novar qui est vraiment détestable quand il s’y met. Tous les autres sont gris plutôt que noir (et c’est une caractéristique partagée par les protagonistes) : on peut comprendre les buts des intrigants et compatir aux erreurs des criminels. J’ai trouvé ça particulièrement sensible pour Carla, qui malgré sa cruauté reste une mère consciente qu’elle a foiré le boulot quelque part. À la fin, il ne reste pas grand-chose pour désigner Clara comme l’héroïne de l’histoire — elle le mérite probablement moins qu’Élodie, par exemple. Laquelle des deux aura le plus souffert de tout ça ? Malgré le contraste de leurs sorts respectifs, je ne suis pas certain de la réponse à cette question. Tout le monde a ses buts et choisit son chemin, légal ou non, mais en fin de compte c’est Novar qui provoque tous les problèmes. Et même lui a un côté jovial, un peu bonhomme.

Séphira mérite que je m’attarde sur elle pour le dilemme moral qu’elle incarne. Elle a compris ses erreurs et est prête à en accepter les conséquences… sauf bien sûr la petite indiscrétion que lui reproche un certain Commandant. C’est une héroïne extrêmement destructrice au cours de l’intrigue, mais dotée d’une certaine forme d’innocente, et tu arrives à nous faire lui pardonner — peut-être parce qu’il est difficile de réconcilier l’image de cette mignonne Minidraco avec tout le sang qu’elle a versé.

Avis


Déjà, bien joué pour avoir étiré la fic sur une telle longueur ! C’est très riche à la lecture, au prix de chapitres plus intimidants mais qui prennent leur temps pour développer des intrigues larges. Je dirais qu’il y a deux façons de la lire : soit en se laissant simplement porter par le flot régulier de mystères et d’informations, soit en l’affrontant et en tentant de comprendre ce qui se passe avant Clara, et les deux se valent. Du coup il y a quand même de quoi faire plaisir aux lecteurs intimidés par l’aspect policier tout en offrant un défi assez mémorable aux inconditionnels du genre.

30 chapitres lus, évalué en 06/2022

Note : 15 / 20