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Article ajouté le Dimanche 09 Novembre 2008 à 12h49 |
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voici ma fic:Le Fantôme de Carmin
Menée par son capitaine, la patrouille féminine avançait prudemment. Le voleur qu’elle recherchait avait pour habitude de prévenir la police du prochain lieu qu’il cambriolerait. Cette aide précieuse ne les avait jusqu’ici pas empêchés de se ridiculiser. Les habitants de Carmin-sur-Mer perdaient confiance en la police. Cela ne pouvait continuer ainsi !
Les caninos s’arrêtèrent. Ils grognaient doucement. La dizaine d’agents se coucha lentement. Les caninos, méfiants, reprirent leur lente avancée dans le jardin de la riche villa, suivis de leurs maîtresses, presque rampantes. Les Pokémon chiens s’approchèrent d’un bosquet et l’encerclèrent. Les agents firent de même et attendirent ; un caninos aboya. Question discrétion, on avait vu mieux ; mais c’était forcément le voleur qui était caché là, car les Pokémon de la police étaient suffisamment bien dressés pour ne pas interrompre leur mission à chaque rencontre avec des Pokémon sauvages.
Un autre aboiement leur répondit. Les caninos utilisèrent dans un parfait ensemble l’attaque flammèche. Nullement blessé, un superbe malosse jaillit du buisson. Le commissaire sortit un Pokédex.
– Il n’est pas dressé, murmura-t-elle.
Une agent K-You présente intégré la patrouille il y avait peu la regarda avec surprise :
– Comment le savez-vous ? chuchota-t-elle.
– Les Pokéballs laissent des traces que le Policedex peut repérer. Dites aux caninos que ce malosse ne nous intéresse pas !
– Ils ne veulent rien entendre, répliqua une agent qui s’était efforcée de rappeler son Pokémon. Je crains qu’il ne faille se débarrasser de lui.
– Très bien. Attaques morsure, charge, flammèche et roue de feu, exécution !
Les chiens, dans une union que seule un entraînement intensif avait pu mettre au point, frappèrent le Pokémon sauvage avec vigueur. Le caninos du commissaire était le seul à connaître l’attaque roue de feu, qu’il réalisa avec brio. Mais sans succès. Le malosse était bien trop puissant et le feu ne l’affectait pas. Il rendait les morsures avec deux fois plus de force, repoussant ses assaillants comme il le pouvait. Il finit tout de même par succomber à l’avantage du nombre.
La nouvelle sourit et plissa les yeux. Elle n’avait pas de caninos, et si elle parvenait à le capturer ...
Elle attendit qu’il soit suffisamment affaibli et sortit une superball qu’elle lança vivement. Le chien des ténèbres entra dedans et elle tomba au sol. Elle roula une fois, deux fois ...
Trois fois ...
L’agent s’approcha pour la saisir. Les caninos émettaient un grognement sourd et continu. Elle l’effleura seulement ; son doigt la toucha à peine. Dans une formidable explosion de feu, la Pokéball éclata. L’agent K-You plongea en arrière, levant le bras devant son visage pour se protéger des flammes et des morceaux de métal brûlants. Les autres policières se tenaient assez loin pour éviter facilement le feu mais durent tout de même dresser leurs propres bras en rempart contre les brisures de Pokéball.
Malosse avait jaillit dans les flammes et fuyait désormais vers la grille, poursuivi par la meute de caninos.
Le commissaire fut le premier à réagir.
– Vous quatre, rattrapez-les ! Vous cinq, suivez-moi ! Vous avez encore des Pokémon ?
Quatre agents partirent à la suite des chiens, tandis que les cinq autres faisaient sortir un mimigale, un carapuce, un salamèche, un bulbizarre et un joliflor. Elles suivirent le commissaire près de la porte. Avec des gestes mais sans paroles – quoique se montrer discret après tout ce raffut n’était peut-être pas d’une grande nécessité –, il leur fit comprendre où se placer, près des fenêtres, autour de la villa. La dresseuse de Salamèche resta avec le commissaire, qui ouvrait la porte grâce aux clefs que lui avait remises le propriétaire.
Les deux policières pénétrèrent dans le vestibule et progressèrent prudemment dans la maison, prenant soin de refermer la porte à clefs derrière elles. Le commissaire intima à l’agent et à son Salamèche de garder la porte et continua seul. Il tenait dans sa main la Pokéball de son Férosinge, se sentant très seul sans son fidèle Caninos, qui était parti à la poursuite du Malosse ; quant à son Roucoups, il patrouillait les cieux au-dessus de la villa, prévenant toute fuite du malfrat.
La policière fouilla toute la maison mais ne trouva pas trace du voleur. Elle sortit son Policedex pour consulter ses collègues. Personne ne l’avait vu s’enfuir. Elle contacta donc les dresseurs de Triopiqueurs, pour qu’ils s’occupent immédiatement de vérifier qu’aucun tunnel n’avait été creusé. Elle se rendit dans la chambre à coucher et déplaça la dalle sous laquelle, lui avait expliqué le propriétaire, qui n’avait sûrement pas envisagé la possibilité d’être sous écoute téléphonique, devait se trouver le coffre.
Il était toujours là, et ne portait aucune trace d’effraction. Elle fouilla toutes les armoires puis alla se cacher sous le lit, l’arme au poing, la Pokéball dans l’autre. Et attendit.

Le « fantôme » se colla contre la porte. Il avait assisté à l’avancée des agents de police, mais ne s’en inquiétait pas ; Malosse était là pour les retenir. Il avait rencontré le Pokémon chien deux ans auparavant, et avait fini, sans user de Pokéball, par l’apprivoiser. Cela lui avait coûté de nombreuses brûlures et morsures, mais une amitié s’était installée entre eux.
Il fit sortir son Raichu. Pichu avait été son premier Pokémon. Sa queue en forme d’éclair lui avait dès sa deuxième évolution semblé se rapprocher d’un passe-partout, et le dresseur avait su mettre ce talent à profit – tout comme il avait su mettre à profit la rivalité entre les malosses et les caninos, tout comme il avait su mettre à profit la capacité Clairvoyance de Noarfang. La forme de l’éclair doré ne suffisait pas ; un entraînement intensif avait appris à Raichu à faire circuler l’électricité dans l’extrémité métallique pour créer un aimant qui, à faible puissance, permettait au Pokémon de faire bouger les petits éléments des serrures ; on pouvait alors ouvrir la porte sans laisser de trace d’effraction. Cela avait été compliqué au début, mais l’exercice quotidien avait conféré à Raichu une dextérité unique en son genre. Il ne lui fallut qu’une courte poignée de seconde pour déverrouiller la porte, que les deux intrus refermèrent derrière eux – lorsque la police arriverait, elle ne penserait même pas qu’il était passé là.
A la lumière du Pokémon, qui brillait dans le noir, comme le révélait le premier Pokédex venu, il traversa les couloirs pour rejoindre la chambre où se trouvait certainement un coffre. Prévenir de sa visite avait l’avantage, entre autres, que le propriétaire, après avoir été averti par la police, s’en allait souvent passer la nuit dans un hôtel. La maison se trouvait donc, entre le moment du départ du propriétaire et celui de l’arrivée des agents, entièrement vide.
Arrivé dans la salle qui l’intéressait, le voleur fit sortir son Noarfang. Sans qu’il n’ait besoin de le lui demander, l’oiseau réalisa une attaque Clairvoyance, et sa tête effectua un tour complet tandis qu’il scrutait les murs, le sol et le plafond. Il repéra ainsi, sous une dalle, un espace occupé par une grosse forme cubique ; il se posa dessus et le désigna du bec. Utilisant un couteau à crans, le fantôme de Carmin ôta le carrelage et révéla une porte en acier qui comportait cinq molettes ; sur chacune étaient inscrits dix chiffres, ce qui faisait donc un total de cent mille combinaisons différentes possibles. Il sourit.
– Clairvoyance, encore.
Noarfang accorda un bref regard aux cinq serrures, puis tapa du pied deux douzaines et demi de fois, s’interrompant parfois pour signifier qu’il allait indiquer le chiffre suivant, écouté attentivement par le jeune homme, lequel tournait les molettes au fur et à mesure de la dictée.
Le coffre comportait également une serrure nécessitant une clef. Le déverrouillage nécessita à Raichu une demi-douzaine de secondes.
Le propriétaire avait du retirer les objets de valeurs, mais il restait nombre de billets, entreposés dans le désordre le plus complet, témoignage de la précipitation de l’homme. Le fantôme les rangea soigneusement dans une sacoche qu’il portait à la ceinture. Il se releva, et une oreille attentive lui appris que la police pénétrait juste dans le bâtiment. Sachant pertinemment qu’il était attendu à chaque fenêtre, il passa dans le salon et s’approcha de la cheminée. Il fit rentrer son premier Pokémon dans son Honorball, s’accroupit, saisit les pattes de Noarfang, qui volait au-dessus de lui, et se laissa élever dans le sombre conduit.




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Article ajouté le Vendredi 07 Novembre 2008 à 23h00 |
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