•Le Voyage•
Tandis que j'ai terminé hier soir d'écrire le dernier chapitre [ Je dis bien écrire, car j'ai encore des formulations à revoir, car comme tout dernier chapitre, j'ai un fort sentiment d'insatisfaction ], le dernier poème des Fleurs du Mal, dans la continuité des trois précédents, l'illustre à merveille.
Pour clôturer cette fin qui ne faisait qu'attendre, j'illustre avec la dernière partie seulement du Voyage. Ne pensez pas que le poème n'est composé que de ces strophes ; mais les explications suivent tout au long de l'œuvre.
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Article ajouté le Samedi 28 Mai 2011 à 12h19 |
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